En frôlant le rivage....Forme le chant Royal...Création Photofiltre
En frôlant le rivage
J’aimerais observer la fragile nature
Et le chant inspirant l’étonnante saison,
La présence d’une âme envoûtant l’aventure
Quand vient le crépuscule, admirant l’horizon
Invisible, le ciel nous dévoile la grâce
Jusqu’au sombre regard qui s’invente une place
Sous une lune blanche abreuvant la noirceur
Enfin libre de taire un soleil jouisseur
Quand le temps a percé le jour sous un nuage
Le bel astre ravive une simple douceur
Qui soulage mon cœur en frôlant le rivage.
Le destin m’a conduite au vent d’une écriture
Érato vient d’ouvrir le pli d’une oraison
Où s’engouffre ma vie en la belle peinture
Le grand-maître, a pensé que tout est déraison
Mais la plume a trempé dans une encre sa trace,
Je n’aurais pas aimé m’exprimer sans audace.
L’envergure des mots a charmé l’encenseur
Qui depuis, peut rêver d’un poème berceur.
Dans les limbes d’un puits oublié par l’orage
Fait naître un maléfice or, siège le danseur
Qui soulage mon cœur en frôlant le rivage.
J’ai noirci la tendresse en sa littérature
Nul ne sait la misère et sa déclinaison
Pour avoir aperçu dans sa brève armature
La chimère des maux couvrant la floraison
Je connais le mystère et ce lutin vorace
Exposant chaque jour la source qu’il embrasse
Pour éveiller son flot, l’arrogant connaisseur
Qui cherche le silence au destin précurseur
Puis le doute s’envole et du sort pour passage
Ensorcèle l’esprit de ce libre-penseur.
Qui soulage mon cœur en frôlant le rivage.
L’avenir est à ceux vivant sous la droiture
Ils achèvent pourtant sans donner à foison.
Sous la cloche divine, on pose une écriture
Que la muse apaisée étonne en feuillaison
Sur la vie à l’automne au désir qu’elle agace
Où s’étend l’ocre d’or qui retient dans la masse
Les arbres dans le parc d’une belle couleur.
Mon calame voyage au désir de mon pleur
Je ne peux pas douter pour leur rendre un hommage
Leur offrir le plaisir, de les mettre à l’honneur
Qui soulage mon cœur en frôlant ce rivage ?
Je reprends aujourd’hui pour finir sans rature
Ce poème très long malmenant ma raison
Et je pose un onzain que nul ne dénature
Pour garder cette aura dans ma grande maison
Je me sens inspirée en cet ange fugace
Qui titille une rime au chemin d’une impasse
Ainsi va sous mes doigts le vif ordinateur
Pour tenter d’esquisser d’un écho migrateur
Quelques mots sur la feuille où s’élèvent sans cage
Ce très clair chant royal que décrit un conteur
Qui, soulage mon cœur en frôlant le rivage.
Je dépeins d’un pinceau ce doux trait de candeur
Voyageant sur la mer caressant la grandeur
Quand l’ivresse déverse un beau vers sur la page
La vague qui fuit l’ombre étonne peu la peur
Qui, soulage mon cœur en frôlant le rivage.
Maria-Dolores
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