Le sonnet à Codas.
Les matins d'hivers....Forme le sonnet à Codas ...Image Pinterest
Les matins d’hivers.
Une belle soierie attise chaque nuit
L’astre du crépuscule en son voile de brume,
Quand l’espoir se consume.
Puis les bois et forêts sont guéris de l’ennui.
Au creux de l’Océan fuit la vague en écume
L’horizon nous résume.
J’observe sans rien dire un instant le matin
L’invisible chemin d’une belle chimère
Déposant l’éphémère
En l’éclat d’un rayon éveillant mon destin.
C’est à l’âme goûtant sur la toile primaire
La saveur douce-amère.
La plume du poète esquisse de doux vers
Et j’aime à recueillir le songe sur la page
Animant à souhait l’antre de l’univers
En ces longs soirs d’hivers.
Mais déjà, le brouillard sous le soleil dégage
L’invisible parfum ravivant ses revers.
Quand un ange insoumis dévoile son visage,
Nul ne vaut les enfers.
Maria-Dolores
Belle est la nuit ...Forme le sonnet à codas ...Image Pinterest
Belle est la nuit…
Quand je suis créatrice à l’encre de ma plume
Je couche sur la page un mélange de vers,
En perle de douceur
Mais le poète songe en son esprit de brume
Ouvrant très grand les bras à ce bel univers,
Adorable penseur.
Érato me murmure un écho dans l’ivresse
Dévoilant tous les mots au fond mystérieux
Que du cœur, je nourris.
Mais parfois, je ressens tout comme une détresse
À vouloir parsemer un verbe impérieux
Car moi, je le chéris.
Dans la voûte du ciel, je pense à son étoile
Qui vient m’illuminer au parfum dès minuit
Et sous l’astre vermeil, on retire son voile
Respirant l’allégresse.
Je ne sais si le temps vient s’ouvrir à l’ennui,
D’une rime sans aile, on délie une toile
D’une esquisse montrant que bien belle est la nuit,
Et souffle sa caresse.
Maria-Dolores
Trémolos....Forme le sonnet à Codas ....Image Pinterest
Trémolos
J’aimerais, dans la nuit, oublier le silence
De ton âme sensible animant notre amour
Sous la lune pour seul atour
Je ne sais, si l’instant dévoile l’excellence
Dans nos corps éperdus l’hiver en son contour
Laisse au froid vivre tout détour.
Puis la brume hivernale enrobe de fragrance
Du désir que les jours reviennent doucereux.
On voudrait être bien heureux
À penser que le ciel laisse en sa préférence,
Le bonheur des saisons, au soleil chaleureux
Percevant nos cœurs langoureux.
Maintenant que le temps a posé son ivresse
Je ne recherche plus le parfum de tes mots
Quand Éole soudain vient ouvrir ma détresse
À l’heure de toute tristesse.
Je n’entends plus le soir l’espoir en ces échos
Qui vient charmer l’essence en ta chaude caresse
Je ne sens nul émoi soulageant le chaos
D’une voix sur nos trémolos.
Maria-Dolores
Au bout de la nuit....Forme le sonnet à codas ...Image Pinterest
Au bout de la nuit
Je devine les maux dans la froideur du temps
Nul ne sait le chemin que partage mon âme
Pour revoir ton visage
Garde-toi dans la nuit de vouloir au printemps
Une rose fleurie au désir de ta flamme
Que reflète un mirage.
Mais la vie a pour cri le trouble des instants
Dont le soir sous l’étoile a le choix d'une gamme
Et l’écho d’un présage.
De son luth le poète aux parfums entêtants
Déverse sur la page au rythme d’un calame
Ces beaux vers pour message.
Maintenant, on épouse au courant d’un regret
Le silence amoindrit ce charme de tendresse
Exprimant au hasard l’essence d’un secret
Que souffle notre ennui.
Érato me murmure en rêve son adresse.
Au vent crépusculaire un refrain pour attrait
Car la muse respire en ces mots une ivresse
Tout au bout de la nuit.
Maria-Dolores
Nuit de mélancolie....Forme le sonnet à codas ...Image Pinterest
Nuit de mélancolie
J’ai dans le cœur parfois cette mélancolie
Où s’endort, tous les soirs, le charme de tes yeux
D’un dessein sans nul peur
Qui caresse le vent source d’une homélie
Envoûtant de délice un matin vers les cieux
Qu’éveille la torpeur.
Maintenant le soleil arrache une éclaircie
Dans le souffle du temps décevant nos aïeux
D’une vive stupeur.
Puis la vie est l’instant d’un éclair de folie
Oubliant la chaleur d’un vide pointilleux
Sur un destin trompeur.
Tu cherches dans la nuit l’impossible silence
Je partage mon âme à ton sort douloureux,
Qui chagrine les mots et brime l’insolence,
Dissipant ton arôme
Dans l’oubli qui s’éveille en ce monde fiévreux
L’avenir ne tient plus à l’espoir en souffrance
J’aimerais découvrir le néant trop terreux
D’un tombeau pour royaume..
Maria-Dolores