Sonnet irrationnel
Douleurs ! Forme le sonnet irrationnel ....Image sur le net .
Douleurs !
L’épreuve est d’aucun doute en cette violence
Offrant sa léthargie en moments d’endurance
Sa vague s’insinue en sourde affliction
La douleur dans l’esprit attise une veilleuse
À perdre l’être cher fuir sans perception
L’âme s’éteint, se noie et s’effondre en latence
Sur une seule fleur la pensée est souffrance
Dès lors se damne en gouffre, en expiation !
La douleur dans son corps suit la frêle veilleuse
Qui le couvre de maux en chimère ombrageuse
Ô ! Temps poseras-tu ? L’angoisse en sa chaleur …
Le souvenir planant sous la lune orageuse
Au rêve en cauchemar, venant la voyageuse
Écorchée en la plume au soir de sa douleur.
Maria-Dolores
Au fil de l'amour...Forme le sonnet irrationnel ...Création photofiltre
Au fil de l’amour...
Au bord du précipice il est un monde fou
Tout revient dans la nuit au bord d’un rêve flou
Je sens un vague à l’âme au tréfonds du silence.
Laisse-moi te revoir au fil de notre amour !
On se croit inutile à suivre l’excellence
Chacun connaît l’espoir du moins a-t-on le goût ?
La chimère apparaît le soir à pas de loup
Osant au petit jour briser notre insolence.
Laisse-moi te revoir au fil de notre amour !
Aurais-tu réfléchi dans l’errance glamour
Gardant chaque matin le songe de l’ivresse
Libérant du trépas ton serviteur balourd
Même l’art de berner est un vrai calembour
Ignorant désormais le prix de la sagesse…
Maria-Dolores
Bien heureuse...Forme le sonnet irrationnel ...création photofiltre
Bien heureuse...
Ô, rose, on l’appelait, dans le plus grand silence
Elle aimait voir le ciel ravivant l’espérance.
Elle offrait un pont d’or au lys d’un blanc secret.
Le jardin de son cœur la révélait heureuse.
Jamais ô grand jamais au vent sans un regret
Elle animait l’instant sa foi de circonstance
Nul ne voulait savoir sa destinée immense
Il lui fallait nourrir son penchant plus discret.
Le jardin de son cœur la révélait heureuse.
Elle gardait ainsi l’esprit de liberté
Dans ce monde lointain, il l’admirait joyeuse
Et là, dans l’univers elle naît bienheureuse
N’exprimant pas le temps ni si peu de fierté
Œuvrer sur son chemin une absence amoureuse.
Maria-Dolores
Un baiser...Forme le sonnet irrationnel ...Création photofiltre
Un baiser...
Je regarde aujourd’hui cette invisible grâce
Où je t’ai rencontré, me faut-il un espace
Car je sais mon aimé le reflet du bonheur.
Offre-moi tous les jours un baiser sur la bouche.
Même si le chemin eut pour lot la douleur
Je ne changerai rien en ce monde fugace
Où ma vie avec toi reste un ciel bien vivace.
Je n’imagine pas la lune en déshonneur.
Offre-moi tous les jours un baiser sur la bouche.
Quand l’ombre d’un regard donne la liberté
Je retiens dans le cœur l’univers or, l’on touche
Dans nos yeux ce désir sur papier que je couche
Tu le sais mon dandy tout est sérénité
Offre-moi tous les jours un baiser sur la bouche.
Maria-Dolores
L'âme...Forme le sonnet irrationnel...Création photofiltre
L’âme
Quand s’étire le temps sur un monde en silence
Peux-tu d’une conquête atteindre l’excellence ?
J’écoute dans la nuit les louanges du cœur.
Je sais l’instant présent où s’éveille mon âme !
C’est au petit matin dès l’aube un peu moqueur.
Où s’interroge l’ombre accrochant un sourire ?
Dans l’insolite exil, l’avenir me chavire.
Autant mon esprit veille à l’eau d’une liqueur.
Je sais l’instant présent où s’éveille mon âme !
Je couve sous mes doigts l’espoir d’un lendemain.
Avec lui, je respire où luit mon corps de femme.
La tendresse des mots me soulève et m’enflamme.
Sous la lune, renvoie au miroir du chemin.
Je sais l’instant présent où s’éveille mon âme.
Maria-Dolores