Le dix-septain sphérique nouvelle forme créée par Mohamed Zeid dit Flormed.
Ces airs palpitants...Forme le dix septain sphérique ...Image Pinterest
Ces airs palpitants
Il est temps de guérir les blessures du temps
Tout comme ce déclin au départ d’un voyage,
Je t’offre mon amour vers ces sacrés instants
Un sourire divin posé sur mon visage.
Libre à toi de trouver l’esprit d’intimité
Qui révèle nos cœurs au fil de cette ivresse,
Nos deux corps enlacés règnent en volupté,
Sur mon être, ta main brûle sous la caresse
Dévoilant de nos voix l’efficace clarté
Qui nous veut soulever le flot de la tendresse.
Je rejoins ton silence en toute majesté
Laissant croire à mon âme une fine paresse
Que délivre la joie en sa lucidité.
Dans la brume du soir cette étoile bien sage
Respire sous la voûte un parfum de printemps
Avais-tu dans la nuit, oublié le rivage
Où s’étend l’océan de ces airs palpitants ?
Maria-Dolores
Indolence candeur...Forme le dix septain sphérique...Image Pinterest
Indolence candeur.
J’ai gardé mille échos tout au fond de mon cœur
Abrité les oiseaux dans un vol de chimère
Le souffle de ton âme a brisé ce bonheur
Qui venait caresser de douceur éphémère.
Nul ne sait le parfum qui berce notre amour
On connaît l’infini dans cet air en finesse
Qui défie en ce monde une ombre sans détour
J’avais su bien longtemps abreuver la tendresse
Effleurant sur ma peau l’invisible retour
Je dessine la nuit une troublante ivresse.
Mon corps de volupté vient offrir le pourtour
De mon être tombé sous ce charme que tresse
L’enveloppe charnelle, émouvant troubadour.
J’ai goûté la liqueur, l'effluve douce-amère
Que porte ton sourire au vent d’une rancœur
En versant de mon pleur tout l’espoir d’une mère
Qui découvre à jamais l’indolence candeur.
Maria-Dolores
Voix de troubadour...Forme le dix septain sphérique...Image Pinterest
Voix de troubadour
Je conserve la nuit tout désir sans détour
D’une paix reposante en ce noir qui réprime
L’astre qui fuit l’instant et laisse la déprime
Frapper tout mon émoi sur un vieillot tambour.
Chacun chante l’espoir tout au fond de notre âme
L’éphémère est au creux du silence des mots
Nul n’évite le temps qu’illumine la flamme.
Je perçois dans le vent ces horribles échos
Qui reviennent toquer dans le cœur d’une femme,
Pour confondre les cris dans le froid du chaos.
J’aimerais retrouver l’avenir que l’on clame
Ce bonheur embrasant le visage des sots
Quand j’écoute ton luth qu’interprète une gamme.
La muse me susurre un beau rêve d’amour
Posant sur le vélin la grâce d’une rime,
Mon aimé garde moi sous la lune qui prime
Une ardeur dévoilant ta voix de troubadour.
Maria-Dolores
Sagesse...Forme le dix septain sphérique ....Image Pinterest
Sagesse …
Le souffle de la nuit vient nourrir ma détresse
Je ressens ton émoi dans ce monde sans peur
Qu’il est long le chemin dans leur rire vainqueur
Nul ne voit dans l’effort la source de l’ivresse.
Chacun sait le silence échangeant cet espoir
Ce regard merveilleux qui dépose sur l’âme
Le chant de l’oraison qui monte dans le soir.
Puis je cède à l’étrange au bout de cette flamme
Qui jamais ne s’éteint dans l’esprit du pouvoir
Car un ange apparaît dans le cœur d’une femme.
Sur le vélin, je pose en ces mots sans savoir
Quand la lune s’éprend d’une image qui clame
Cet éclat merveilleux au reflet d’un miroir.
S’il me faut respirer sous ta belle caresse
La rose qui m’émeut au vent d’une pudeur
Je me sens parfumée en sa noble douceur
Que je cueille aujourd’hui d’une immense sagesse.
Maria-Dolores
Retour...Forme le dix septain sphérique...
image de Damien Barboni
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Retour
C’est aussi loin du phare où l’écume se meurt,
Où la mer s’effiloche épuisant la comète,
C’est un pleur à l’aurore au décor de bluette,
Le cœur vient implorer le sort de sa frayeur,
L’âme blanchie au teint soûlant d’un rien le monde,
Son instinct qui le fuit s’incline en son retour
D’une pluie en rideau dort sur son heure immonde.
À ce cri dédaigneux peint le ciel sans détour,
Au choix inconscient j’aime attirer la muse
Ainsi va de ma plume un soupir son contour,
En fragrance légère où le soir nous abuse
Luit l’immense clarté dans l’éther nul atour
Chère amie enchantée, ondine au son l’amuse,
Et dans cette nuit noire où s’étonne la peur
Sous un simple regard nul ne tait la coquette
Dont le bruit qui la suit sans secours, la chouette
Cachant si bien sa griffe opposant la noirceur…
Maria-Dolores