La shaltinienne
L'arbre au printemps...Forme la Shaltinienne....Image sur le Net...
L’arbre au printemps
Il est tout tortueux l’arbre d’une ère morte
Qui s’éveille au printemps dévoilant ses bourgeons,
Sous la voûte céleste au reflet partageons
Le souffle dans nos cœurs s’exprimant de la sorte.
C’est un chemin de doute et pourtant l’on ressent,
La chaleur du soleil dans son âme que porte
La saison dès l’aurore au calme florissant.
Ce bel if est souffrant il n’a plus de feuillages,
Sur son tronc apparaît des brindilles bien sages.
L’espoir vient sur un chêne en bouton fleurissant.
Maria-Dolores
La mort du site...Forme la Shaltinienne ...Image sur le Net ...
La mort du site…
Mon fils a dix-sept ans sans cours à la maison,
Le PC seul moyen d’obtenir une chance
De régler le souci d’espérer l’échéance
Pour cette année au bac il garde la raison.
Le système est bien mort, le site du lycée
Ne peut fonctionner souffrant de déraison
Nul ne peut travailler sous aucune odyssée.
Il débranche l’ordi dans la nuit il s’endort
Je perçois le matin ses yeux de couleur d’or.
L’ennui dans la journée est seule panacée.
Maria-Dolores
Pâques ...Forme la Shaltinienne ...Image sur Pinterest...
Pâques
Il est temps chers amis de fêter dans l’ivresse,
Pâques à la campagne on cache des bonbons
Pour les jeunes enfants, ces charmants vagabonds
Se jettent sur les œufs partageant l’allégresse.
L’inconnu fait parfois un peu peur aux petits,
Pour les encourager d’une main on caresse
Leur belle tête blonde en de longs chuchotis.
J’aime le souvenir d’une époque lointaine
Où mes fils exploraient cette ardeur incertaine.
Tous les bons chocolats étaient vite engloutis.
Maria-Dolores
Le temps passé... forme la Shaltinienne ....Image sur le Net
Le temps passé
C’est si loin ce passé nous étions tous les deux
Tendres amoureux fous de nos belles années.
Sur la rive en été de nos pas hasardeux
Nous marchions jusqu’au soir en ces fins de journées.
La cohue au matin faisait fuir le chagrin
Des heures où l’instant troublait nos destinées,
Je mettais dans mon cœur nos mots dans un écrin.
Il est bien loin le temps de notre insouciance
Qui pouvait laisser croire une belle alliance.
Je garde en souvenir ce parfum qui m’étreint.
Maria-Dolores
Les portes du paradis....Forme le Shaltinienne ...Image sur le Net
Les portes du paradis
Les portes du balcon maintenant sont ouvertes
Sur ce monde incertain où fleurit le lilas,
Tout proche du chemin au regard des villas
Le soleil illumine un champ de découvertes.
L’ensemble de la vue est un paradis d’or,
On y goûte l’instant de ces odeurs offertes,
Le sel de nos aïeux répand l’espoir très fort.
Le jardin laisse voir la douceur d’une rose
Car même la glycine a fleuri sous hypnose.
Le printemps nous susurre un bout de son trésor.
Maria-Dolores