Forme l'Ode.
Une idée ...Forme l'Ode...Création photofiltre...Musique IA
Une idée !
Dans ma tête, elle trotte en ces mots une idée !
Je trace sur la page un beau vers, assemblant.
L’ivresse d’une rime au parfum d’orchidée
Observant cette fleur de vos yeux la comblant.
Elle est la passion qui soulève votre âme
Sensuelle et vibrante, elle offre une beauté
Dans un regard jaloux brûlant telle une flamme
Quand se pare le cœur de toute loyauté.
Nous rêvons l’un et l’autre en douce poésie,
Nous caressons le vent dans un doute certain
Je garde au fond de moi ce grain de fantaisie
Qui conduit vers la rive au soleil du matin.
D’une coupe envieuse en caresse de miel
Tu goûteras le fruit d’une larme divine
C’est un chemin parfait d’un cérémoniel
Où j’embrase la nuit, Ô triste mélusine !
Le modèle a conduit à l’écrit enchanteur,
Avais-tu réfléchi ce matin à l’histoire ?
Complétant l’oubliable au charme créateur
J’ai repris mon calame et copie au grimoire !
Maria-Dolores
Mythes distraits...Forme L'Ode...Création photofiltre...Musique IA
Mythes distraits
J’observais sous l’éther le contour de l’étoile
Quand la lune laiteuse illumine la nuit
j’ai posé sur les yeux la tendresse d’un voile
Saupoudré sur ma lèvre un bref soupçon d’ennui.
Viens caresser l’oubli dans la folle mansarde
Où s’invite l’esprit dans le froid de l’hiver
Le foyer disparu laisse au mur sa lézarde
Car mon cœur rêve encor au destin découvert
Voici le mimosa qui fleurit dès l’aurore
Au début février, chacun sent son odeur
En couleur ocre d’or brille tel sémaphore
Au soleil matinal sans aucune pudeur.
Il me faut traverser la saison de misère
Pour enfin espérer l’azur clair du printemps
Où murmure en silence un aveu si sincère
Que le bouton de rose a rattrapé le temps.
Maintenant, il est bon de porter l’espérance
Je ressens mes vieux os en soulignant les traits
Au fond de l’univers, souffle la tolérance
Vers les cieux lumineux de nos mythes distraits.
Maria-Dolores
Soupçons...Forme L'Ode...Création photofiltre ...Musique IA
Soupçons !
Il est un monde à part où je refais ce rêve
Au creux du crépuscule à l’éther entêté
Et je sens le sommeil me faucher là sans trêve
Au passé glacial dans l’hiver apprêté.
J’ai froid dans mon fauteuil et je remets ma veste
C’est ce peu de chaleur qui vient me réchauffer
Et me voici comblé dans l’univers céleste
Drapé d’une chemise, il a su triompher.
J’aimerais le revoir dans le plus grand silence
Admirer le dieu Râ puis troubler de désir,
L’ivresse déposée au cœur d’une fragrance.
Elle veille sur moi puis ce tout à loisir.
C’est dans l’indifférence, à l’ombre d’un tombeau
Où s’endort, épuiser l’enfance abandonnée
Ne serait-il pas simple à choisir le flambeau ?
Pour réveiller l’horreur d’une âme condamnée !
Je poserais les mots sur la page leurs maux
Afin de n’oublier, dans cet instant, personne
Et de garder pour soi l’image des émaux
Dévoilant le mystère où nul ne le soupçonne !
Maria-Dolores
L'étrange...Forme l'Ode...Création Photofiltre...Musique IA
L’étrange
Elle aperçoit l’azur où se perd l’horizon
Quand l’astre nous éveille à l’aube fabuleuse
Elle est l’essence fluide au parfum de saison.
Puis sonde d’une eau pure escapade joyeuse.
Son visage est meurtri par la force du vent
Les cheveux balayés, elle sent la froidure
De l’hiver, sur son cœur dans un songe émouvant
Et garde en souvenir le rêve de verdure.
Avait-elle oublié la fragrance d’été ?
La grandeur où dormait l’infini d’une rose
D’autant il lui fallait savoir la vérité
Car son corps pressentait une métamorphose.
Je veux croire au final à l’oubli du passé
Pour entrer dans l’histoire un état de folie
Observant tous les jours un sujet effacé
j’aimerais tant garder sa douce poésie.
Puis elle me contait son pénible chemin
Le reflet du miroir ne laissant aucun doute
Comment elle pouvait dessiner d’une main
Son destin vers le ciel de sa tombe m’envoûte.
Elle gardait la trace à l’instant de mourir
Ne désirait plus rien à l’aveu de son ange
Pour éloigner la peur et pouvoir le chérir
Et par un beau matin s’en allait vers l’étrange.
Maria-Dolores
Fils de Dieu ! ...Forme l'Ode..Musique IA
Fils de Dieu !
J’ai foi dans le sauveur, ensoleillant mon âme.
C’est une soif d’amour que l’on n’apaise pas
Une telle lumière émerveille ma flamme
Je me verrais marcher près de lui sur ses pas.
Entendez-vous amis sa réelle souffrance ?
Comme il est courageux et d’une passion !
Faut-il crier son nom pour une délivrance ?
Puis dans les cieux y voir de la compassion !
Je le comprends si bien, sous sa larme féconde.
Il est venu pour nous, offrir l’agneau divin
Afin de racheter tous les péchés du monde
Le nom du vrai prophète aiguise l’esprit-Saint.
Croyez-vous en celui portant haut sa bannière ?
Nul ne pourra le suivre au-delà de la mort !
Assis auprès du père, il suit à sa manière
Tous les enfants du monde oubliés par le sort.
Mais soyez rassurés, il n’oubliera personne
Dans son cœur vit toujours la parole de Dieu
Jésus, le bon berger, aura comme couronne ;
Cette auréole sainte en couleur camaïeu…
Maria-Dolores