La rotrouenge
Je le dis...Forme la Rotrouenge ...Création Photofiltre...
Je le dis.
Je vous le dis , ce jour combien la vie est belle
Car bien qu’elle nous coûte on en connaît le prix
L’amour que l’on partage est dans nos cœurs transcrits.
Comprends aussi l’ami qu’il n’est pas de querelle.
Moi, je vous le dis.
La caresse du vent offre autant l’espérance
Quand l’été nous annonce un destin chaleureux
Choisissant la douceur au souffle valeureux
Qui croise ton chemin par grande tolérance.
Au ciel je le dis.
Chacun aime le temps cet esprit de jeunesse
Lorsque coule l’enfance aujourd’hui sans regret
Qu’il n’existe plus rien que le signe secret
Arborant une étoile ayant cette finesse
Le soir, je vous dis.
N’ayez crainte du noir dans l’ivresse tempête
Autour chacun dépeint cette douce couleur
Qui soulage les maux et l’essence douleur
Ne fuyant plus la pluie en silence répète
Au soleil je dis.
J’imagine l’automne au parfum de la terre
Qui remonte du sol dans le jardin des fleurs
Mon aimé garde moi le nid des oiseleurs,
Pour qu’enfin je retrouve un esprit de mystère.
Moi, je vous le dis.
Maria-Dolores
Devoir ...Forme la rotrouenge ...Création photofiltre
Devoir
J’observe le chemin tout tracé pour ton âme.
Je ne réfléchis pas lorsque parle la mort
Elle est là dans le noir tapis, c’est notre sort.
Chacun de nous l’invite au festin d’une flamme
Mais nul ne veut la voir.
Il est tant de passer ce destin qui m’anime.
Aura-t-on tous les jours ce plus simple regret ?
Car l’espoir nous fait vivre en gardant le secret.
Que nous cachons en nous au songe qui ranime
Ce chagrin chaque soir.
Et pourtant, je ne peux oublier toute ivresse.
Qui fait battre mon cœur chaque fois dans un pleur
Je peux craindre toujours cette vive douleur
Dont tu parles souvent tout autour sans détresse.
Tu sombres sans espoir.
Dans le temps du savoir, aura-t-on dans la vie
Un regard éphémère au silence rêveur ?
On ne songe jamais sans plus d'autre faveur.
D'un perfide trépas qui nourrit son envie
Au reflet d’un miroir.
Peut-on imaginer qu’elle jette aux orties
Toute preuve à l’appui qui déverse d’un mot
Cet afflux de ton être où s’ébruite l’écho
On dit que l’ombre porte en des sorcelleries.
L’adresse d’un devoir.
Maria Dolores
Regard...Forme la Rotrouenge ...Création photofiltre
Regard
Je connais ce regard, il envoûte mon âme,
Et j’espère une nuit le saisir telle femme,
Que nourrit cet amour sans un cri sans un blâme.
Je connais ce regard.
C’est l’été puis je sens dans le soir le silence,
Pourtant tu viens troubler cette paix d’excellence,
Et je meurs sous tes doigts caressant l’insolence,
Au détour d’un regard.
Les doux mots que tu dis, dans le cœur me résonnent.
Sous la lune miroite aux échos qui fredonnent,
Tes désirs langoureux dans le noir me façonnent,
Et croisent mon regard.
Je croyais que le temps briserait notre vie.
Quand tu ris sous tes yeux que couve mon envie,
Mais le ciel me conforte en belle poésie,
Dévoilant ce regard.
Maria-Dolores
Navigue ....Forme la Rotrouenge ...Image sur Envol de Chess Mec
Navigue
Seul il a navigué
Avec du vague à l’âme
Sur l’océan sans gué
Que personne ne blâme
Dans la mer perlée
Comme écueil vers le jour
Pour verser une larme
Fuyant sans un détour
Sur un bateau sans rame
L’écume perlée
Cette sirène au fond
Il crut voir mélusine
Muse écris –moi son nom
L’encre noire fulmine
Icône perlée.
Depuis qu’il s’est noyé,
Pleurant sa mort chacune
Ses femmes ont payé
Un tribut lourd, rancune
Pour la mer perlée.
Maria-Dolores
Lever de soleil...Forme la Rotrouenge...Image Pinterest...
Lever de soleil…
Dans l’infini cosmos on perçoit une image,
Éblouissant la nuit d’une lune bien sage
Et les monts enlacés nous charment d’un mirage,
Lorsque naît le soleil.
Dans l’enfer d’un été se dévoile son ombre,
Animant sans un bruit les matins que dénombre
Une aurore vermeille au cœur d’une pénombre,
Fuyant le grand soleil.
Mais voici la fraîcheur d’une douce rivière,
Embaumant ce bouquet d’une belle prière
Ensorcelant le bois au fond de la clairière,
Qui luit sous le soleil.
Le poète a laissé dans le vent une audace,
Inspirant dans le ciel un esprit perspicace
Dont la plume décrit un amour fort vivace,
Au lever du soleil.
Maria-Dolores