La Chanson Montaussière
L'appel ...Forme la chanson Montaussière...Image Pinterest
L’appel
L’assassin a tué sans émoi son épouse
Ce fou récidiviste est connu comme bouse
On écoute l’info,
Pourchassant ce fléau, la police s’escrime
De stopper ce boucher que la chance réprime
Au souffle du prévôt.
Nul ne sait si le ciel a pour elle une place
Sous les coups elle est morte a-t-on brisé l’espace ?
Cet instant, à l’info
Chacun voit sous l’ombrage une vive souffrance
Ce monde reste sourd au cri dans ce silence
À l’appel du prévôt.
Que requiert la justice au sombre fémicide
Tout au plus moins que rien pour un infanticide
Nous, souligne l’info
Car l’horreur est à ceux qui s’en tirent bien vite
Le coupable est absous et reste un parasite
Société sans prévôt.
Je fulmine de voir combien l’homme est sinistre
Le manque de moyens que récuse un ministre
C’est au cœur de l’info
On respire sans croire au fil de la justice
Qui décide du sort dans un grand artifice
Que déplore un prévôt.
Maria-Dolores
Poème pour Maryjo...Forme la chanson Montaussière...Photos de Maryjo avec son aimable autorisation.
Poème pour Maryjo…
Rose et coquelicot relevés d’une plume,
On aime la fraîcheur comme océan d’écume
Ô la belle photo.
Quand scintillent les yeux sous une vague lune
On devine la joie en son cœur de fortune
En magnifique écho.
Mon amie a couvert un bouquet de sa flamme
Déposant chaque jour dans cette douceur d’âme
L’esprit d’une photo
Et j’observe un chardon que souffle une nuance
Sa couleur ocre bleu déploie une fragrance
M’enivrant d’un écho.
Chaque jour, j’aime voir la faveur d’une image
Que ce geste dépeint une amitié très sage
Au fil d’une photo
Et là, je te rends grâce en cette gentillesse,
Toi, douce Maryjo d’un songe que caresse
L’ivresse pour écho.
Dans mon être, je sais le plaisir que procure
L’offrande ravivant la beauté pour augure
Que joint une photo.
Sous le soleil, j’espère admirer le génie,
D’une fleur dérobée en rouge épanouie
S’offrant dans un écho.
Maria-Dolores
Les obstinés ....Forme la chanson Montaussière...Image Pinterest
Les obstinés
Je me sens si blessée en mon amour de mère
Que je ne comprends plus cet esprit de chimère
Que sont ces fortunés.
Oubliant que la vie est parfois bien cruelle
Que la nuit est souvent cette scène rebelle
Des espoirs obstinés.
Mes enfants ont grandi les voilà bien adultes
Je n’ai plus rien à dire à leurs désirs occultes,
Que prient les fortunés.
Mon cœur est naufragé dans l’ivresse torture
Qui me ronge le soir dans l’attente posture
Des songes obstinés.
Je me fâche et parfois, je préfère me taire
Plutôt que de crier ce propos délétère
Aux anges fortunés.
Je ressens dans mon être un aveu de tendresse,
Qu’il me faut oublier ce besoin en caresse
Aux émois obstinés.
J’aimerais retrouver ce plaisir de l’enfance,
Où mes jeunes ados garderaient l’innocence
Des chemins fortunés
Ils resteront toujours mes gamins de la chance
Même s’ils ne sont plus ce rêve d’exigence
Au vent des obstinés.
Maria-Dolores
Une flamme à ton âme...Forme la chanson Montaussière...Image Pinterest
Une flamme à ton âme.
Dès l’aube ce matin, je t’écris quelques vers
Pour offrir cette ardeur au bout de l’univers
Qui révèle notre âme.
J’ai pourtant bien semé mon amour cet espoir
Qui ramène au printemps ce défi du pouvoir
Que dévoile ta flamme.
Je pense chaque fois à vider de ta peur
Autour de cette angoisse éveillant ta douleur
Dans le creux de ton âme.
Je constate aujourd’hui l’ombre de ton instinct
Regrettant à présent ton esclave destin
Quand s’élève une flamme.
J’ai pour sort cet émoi dans le ru de mon cœur
Infligeant la misère à ta vaine vigueur
Oubliant que ton âme
Vient chercher dans l’oubli l’invisible chemin
Qui te délivrera de chaque lendemain
Dans l’onde d’une flamme.
Mon aimé, je te vois briller sous le soleil
Quand tu rêves parfois à ce songe vermeil
À l’ombre de ton âme.
Nul ne sait plus le temps sur lequel tu t’endors,
Car tu vis le bonheur aux veines de ton corps
Que ravive une flamme.
Maria-Dolores
Bonheur perdu....Forme la chanson Montaussière....Image Pinterest
Bonheur perdu
Quand l’Eden a bâti l’essence de vos songes
Vous voyez le rimeur dévoiler les mensonges.
Au vélin de son cœur
On respire toujours le parfum d’une rose
Quand le poète écrit sous sa plume une prose
En ce vent de bonheur.
Le temps a cheminé dans l’objet d’une quête
Qu’il se veut éblouir par l’espoir de conquête
Dans le creux de son cœur
La saison illumine une douce prairie
En le soleil hardi sous une intempérie
Vient troubler ce bonheur.
Dans le soir, je m’endors en rêvant de chimère
Révélant dans la nuit la chaleur de ma mère
Dans l’ombre de mon cœur
Je perçois aujourd’hui tout l’enfer de sa perte
Et ne me souviens plus de son minois inerte.
J’ai perdu mon bonheur.
Laissez-moi partager dans la douleur extrême
Son visage égaré dans ma mémoire blême ?
Sous l’aveu de mon cœur
Je garde au fond de moi le souffle de son âme
Qui m’émeut chaque fois dans la paix d’une flamme
Je pense à ce bonheur.
Maria-Dolores