Pantoum Indien...Forme fixe par Naïm dit Luthoriental
Charmante rose...Forme le pantoum indien à refrain...Création personnelle photofiltre studio...
Charmante rose
Il est des moments de tendresse
Des instants de petits bonheurs,
On se susurre une caresse
Un baiser convoitant les cœurs
Tout comme une charmante rose
Qui me conte un destin en prose
Sous les plumes de troubadours
Le zéphyr parcourt dans un souffle
La douceur d’un rai de soleil
Dans un joli champ que camoufle
La fougue du vent comme éveil.
On a cueilli la fleur du monde
Troublant tant l’amour à la ronde
Qu’effeuille l’hiver tous les jours.
Dans l’océan des pleurs on laisse
L’écume se briser longtemps
Sur la grande île qui la blesse
Comme une présence du temps.
Que faut-il pour charmer la flamme
Qui donne pour chagrin une âme ?
Dans le cœur de tendres amours.
Maria-Dolores
Nuit d'une vague...Forme le Pantoum indien d'après Naïm ...Création personnelle sur photofiltre Studio.
Nuit d’une vague
La nuit dévoile les étoiles
Fuyant l’ombre dans un vertige
La lune se pare de voiles
Quand l’hiver ruine son vestige
Arrimant une ancre à son cœur
Sur le penchant d’une liqueur,
L’instant se navre d’un voyage
Comme écrin au creux de son âme
Libère l’antre d’un mirage
Quand venant à son tour la flamme.
Elle a l’espoir d’un beau matin
Au chant du coq sur son destin.
Ô muse entends l’éclat d’un rire
Quand le poète fuit l’ivresse
Peut-on encor suivre un navire ?
Sur ce ponton que l’on caresse.
La vague océane s’endort
Sous la lame conquistador.
Maria-Dolores
Février ...Forme fixe Pantoum Indien...Création personnelle.
Février.
Fidèle à la nuit de poussière
Une ombre apparaît ce matin
Quand un pleur va comme rivière
Et joue en mon cœur valentin.
Je laisse un regard dans l’ivresse
Où pose une main la caresse.
Mon âme sait bien que la muse
Vient charmer poète et rimeur
Qu’elle se reflète et s’amuse
Sur le vélin peignant l’humeur.
Je sens ce parfum qui s’adresse
Au mimosa dans l’allégresse.
L’hiver ressent fleurir la joie
Quand carnaval ainsi s’émeut
Devant la foule qui côtoie
Le ciel dont l’orage se meut.
Quand je voyage sans paresse
Au doux février de tendresse.
Maria-Dolores