Forme la triplette
Le meilleur dans l'allégresse...Forme la triplette ...Création photofiltre
Le meilleur dans l’allégresse
J’aimerais bien y croire à mon chemin faisant,
En l’esprit de croyance où se tient à présent
L’experte de la plume en cet art, quelle audace ?
Maintenant je bâtis dans la vie un espoir,
Où chacun peut vraiment retrouver l’encensoir
Diffusant un grand air d’un écrin efficace.
Et la fée envahit la pensée en mon cœur,
Pour créer le désir en noyant la rancœur
Car la rime éblouit le vélin bien loquace.
Érato vient couvrir de son âme la nuit,
Le rêveur soulignant l’avenir sans ennui
Pour dépeindre la grâce et sa douce tendresse.
Quand l’inspiration d’une muse s’entend,
D’une verve où s’inscrit un poème chantant
Où, l’aède, en sa voix, délivre son ivresse.
Il est temps de permettre à la majorité,
D’accéder aux écrits en toute liberté
Afin que le meilleur ravive l’allégresse.
Maria-Dolores
Une étoffe de moire....Forme la triplette...Création photofiltre
Une étoffe de moire
Je n’ai jamais parlé de celui qui n’est pas
Et quel âge aurait-il cet enfant du trépas ?
Oublié dans l’esprit cette image du drame !
Elle est loin la douleur qui tenaillait mon cœur
Car le chemin faisant a construit ce bonheur
Où l’amour apporta le doux lot d’une flamme
Je pense encor à lui, sans plus aucun regret
La souffrance apaisée a détruit le secret
Et je reste attendrie à cet aveu de femme.
Mes trois fils ont grandi chacun vit librement
J’ai gardé dans mon être en ce déferlement
La vision blessante au fond de ma mémoire.
Tous les cris et les mots prononcés sur l’instant
Ont brisé le destin, sans retour constatant
Que le songe au doux rêve a fondé mon grimoire.
Aujourd’hui, les regards tournés vers l’avenir
Je n’ai plus aucun mal au gré du souvenir
En l’ange qui revêt une étoffe de moire.
Maria-Dolores
Mon gamin...Forme la triplette...Création personnelle sur photofiltre
Mon gamin.
Mais il dort tous les jours sur mon lit cet artiste
Réprimant un écho dans ces yeux d’améthyste
Jamais il ne se trouble à bailler l’amoureux
Il enchante son maître et caresse son âme
Brille tel diamant d’une vaillante flamme
Et ses adorateurs le suivent bienheureux.
Sur ses pattes toujours il clame sa pitance
Jalousant le premier aux puits d’une insistance
De ses cris incessants devenant coléreux.
On préfère le voir bien plus calme et sans gêne
Nous sommes sous le coup de son art homogène
Exprimant la tendresse aux bons soins d’une main.
Avez-vous deviné qui s’élance en chimère ?
Lentement le félin, d’un instant éphémère,
Me, rejoint dans la nuit et jusqu’au lendemain.
Le matin il repart dans les bras de Morphée
En prouesse songeant surement à la fée
Qui saura cajoler mon doux chat mon gamin.
Maria-Dolores
Parfums des amours....Forme la triplette ...Création photofiltre
Parfums des amours
J’ai brodé de fils bleus sous la voûte céleste,
Une étoile et la lune, en l’aveu bien modeste
Pour veiller chaque soir à ce rêve innocent.
J’ai cueilli dans mon cœur une vague océane
Où le ciel succombait sous la belle gitane
Dont les yeux sont si noirs que l’on reste impuissant.
Ses cheveux aussi bruns d’une nuit luminaire
Envoûtant de désir l’homme qui solitaire
Lui sourit désormais d’un regard caressant.
Je garde un souvenir de ma douce grand-mère
Des mots qu’elle chantait, pour offrir la chimère
Dans un sommeil léger, ont chéri tous les jours.
Tout me manque aujourd’hui dans ce monde insolite
Où le sort le plus grand ne soit plus qu’explicite
Dans l’esprit de chacun on se perd pour toujours.
J’ai pourtant bon espoir que la vie est plus forte.
La fragrance a pour l’heure une saveur de sorte
Que je croie en l’ivresse aux parfums des amours.
Maria-Dolores
Le souvenir... court...Forme la triplette...Création photofiltre
Le souvenir court.
Je suis si fatiguée et coule de mes yeux
Une larme perlée au courant périlleux
Sur ma joue éperdue à la vague émouvante.
Je ne veux ni parler ni jurer sur mon cœur
Que je ne pourrais vivre Ô muse sans honneur !
Et dès l’aube revêt une vie éprouvante.
Erato révélée en silence la nuit
Aborde dans mon rêve un esprit dès minuit
Qu’il agite le spectre en folie arrogante.
Sous ma plume, j’écris cette triste douleur
Qui malgré mon chagrin déplore l’oiseleur
Arborant de ses feux une âme d’espérance
Il se peut que le vent me ramène un lys blanc
Dans le jour où j’envie un calme ressemblant
D’un défi qui bâtit la paix d’une mouvance.
Devrais-je regretter l’ennui de ces instants,
Où s’illumine un ciel dans l’ivresse du temps ?
Quand court le souvenir au ru de mon enfance.
Maria-Dolores