Sextine et variantes
L'art du violon...Forme la terrine variante de la Sextine...Image Pinterest
L’art du violon.
Quand le beau violon chante l’air d’une danse
On respire le soir ce parfum de douceur
Éclairant sous la voûte une grande évidence.
Voilà Nyx apparaît d’un pas en évidence
Lorsque vient une brise au tempo d’une danse
Sous l’archet, on écoute un accord de douceur.
Puis l’artiste partage un péan de douceur
Composant lentement l’œuvre d’une évidence
Révélant à la nuit tout l’attrait d’une danse.
Maria-Dolores
L'aube de notre amour....Forme la terrine variante de la sextine...Image Pinterest
L’aube de notre amour.
J’aimerais sous la lune arborer notre amour.
Dévoilant sous la brume une sublime étoile
Qui nous unit dans l’ombre autour du petit jour.
Ô, mon tendre entends-tu l’appel de ce grand jour ?
Où ton âme embellit dans l’ivresse l’amour
Que résume l’instant sous une belle étoile.
J’ai gardé dans mon cœur la course d’une étoile.
Régressant lentement à l’approche du jour
Dès que l’aube illumine au soleil notre amour.
Maria-Dolores
L'océan d'amour...Forme la Quenine variante de la Sextine ...Image Pinterest
L’océan d’amour
Au bout de l’horizon on perçoit une flamme
L’océan nous submerge à la chaleur du vent
Le soleil rayonnant suit le parfum de l’âme
Dans l’envol des oiseaux au chemin du levant
Or, le froid dans son cœur abandonne la femme.
Sous l’ivresse des mots on inspire une femme
Brûlant d’amour le soir au souffle d’une flamme
L’ange accourt dans le noir révélant au levant
Le destin encouru des moineaux dans le vent
Quand le rêve partage l’avenir de son âme.
Le désir n’est plus là dans l’écrin de son âme
Et brisant les échos dans le corps d’une femme
Que délègue le jour le souvenir du vent
Immergeant dans la nuit la douceur d’une flamme
En attendant l’espoir au regret du levant.
Le matin se fait roi sous le ciel du levant
Les rayons éclairant la détresse de l’âme
Dont l’élan vient orner le retour d’une flamme
Et noyer d’un bouquet le regard d’une femme
Dans la mer démontée aux grands songes du vent.
La lune maintenant s’étonne que le vent
Vient broyer l’éphémère au ressac du levant
Amoureux il s’endort dans les bras d’une femme
Pour enfin oublier le déclin de son âme
Car sous Nyx on soutient la fièvre d’une flamme.
Maria-Dolores
Corona ....Forme la Sextine...Dessin de mon ami ZAGH ....
Corona
J’ai le verbe à pester tout au fond de mon âme
Contre le Corona qui nous tue un peu plus
Ce terrible virus qui jamais ne m’enflamme
Aux vœux de liberté que le monde réclame
C’est un vrai génocide où l’on vit en reclus
Nul ne pense à demain à l’ombre des exclus.
Mais je n’ai que ma plume à verser tout au plus
Sur la page les mots si souvent que réclame
Un souffle dans l’hiver qui terre les exclus
Dans l’étrange parcours délivrant tous reclus
Et mon cœur a pour l’heure une aigreur qui l’enflamme
À détester ma foi quand se brise mon âme.
Le chemin de la vie est l’espoir qu’on réclame
Laissant l’ombre venir dans le printemps reclus
Nul ne sait plus vraiment le destin de son âme
Qui chavire le soir quand l’étoile s’enflamme
Libérant la parole à ceux que tout exclus
Comme une farandole en déboires et plus.
Chaque jour, on désire un regard sur une âme
Afin de soulager tous ces cas et bien plus
Puis l’on sait l’avenir de l’aveu qui s’enflamme
Comme tout en chacun d’une chaleur réclame
Le vaccin à tout-va bousculant tout reclus
Car l’humain n’aime pas se sentir pour exclus.
J’aimerais vous promettre un demain toujours plus
Et de vous rassurer quand ce siècle réclame
Un matin aux enfants cheminant comme exclus
Ils ne resteront plus ces éternels reclus.
De hurler tous ces vers dont la verve m’enflamme
L’illusion du jour où la mort prend votre âme.
Dans la ferveur du soir voici que l’on réclame
De sortir pour sourire aux embruns du reclus
On respire aujourd'hui dans l’ivresse d’une âme
Quand la lune déverse un petit rhum l’enflamme
La jeunesse s’éteint dans les mœurs des exclus
Et j’aimerais trouver la voie et faire plus.
Les desseins du reclus n’aiment pas être exclus
Du sérum, il s’enflamme au revers de son âme
On assume sans plus, mais nul ne le réclame.
Maria-Dolores
Troubadour ....Forme la Sextine...Image Pinterest
Troubadour
À l’aube, je me lève et la lune repose
Je retiens sous ma main la foi d’un troubadour
Mais voici que l’instant se voile un peu morose
Déposant sur la page au chemin d’une prose
Laissant voir le destin accomplir son retour
Qui retrace pour vous une plume d’amour.
Je verse mon émoi dans ton cœur mon amour
Quand le soir me dessine un espoir qui repose
Et que dans la chaleur émerge son retour.
Mon âme juge encor le ciel d’un troubadour
Qui s’invente un éclat sous le ru d’une prose
Brisant d’un coup d’un seul l’attente bien morose.
Voici mon bel aimé domptant cet air morose
Dans le parfum de rose où s’offre tout l’amour
Qui charme à regarder la douceur de sa prose
Et se baigne sous Nyx quand son destin repose
Dans le son d’un beau luth au chant d’un troubadour
Gravant dans un sillon le vœu de son retour.
Maintes fois, j’ai cherché l’avenir sans retour
Dans ce fort désarroi d’un visage morose
Offrant dans cet élan le vers d’un troubadour
Qui m’émeut chaque soir au gré de son amour
Je cours fuir une tombe où le secret repose
Dans l’infini désir récitant une prose.
Le poète a souvent l’esprit dans une prose
Qui charme l’oraison à l’ombre d’un retour
Quand le souffle d’Éole en l’intime repose.
Il respire une fleur à l’essence morose
Voulant choisir le temps d’un divin bel amour
Qui livrerait pantois l’humeur d’un troubadour.
À la belle saison, s’invite un troubadour
Pour conter les exploits des chevaliers en prose
Qui nous parle sans fin d’un héroïque amour
Défiant une intrigue aux lignes sans retour.
Quand j’écoute le soir cet émoi si morose
Je me dis maintenant qu’il faut que tout repose.
Il vient clamer la prose en la froideur morose
Quand de retour se tient l’ombre de son amour
Qui du tombeau repose, ô pleur du troubadour.
Maria-Dolores