poème à plusieurs plumes.
poèmes à plusieurs plumes...
Hiver, Hiver...poème classique à plusieurs plumes...
Hiver, Hiver.
Aux affres de l’hiver, j’allume un feu de joie
Dans l’âtre où le bois brûle, et flamboie un brasier
Chauffant l’âme. Le hère, emplissant son gosier,
Se prélasse la nuit et s’endort sur la voie.
J’allume un feu de joie.
Maria-Dolores
Je pense à tous ces gueux aux morsures du vent
Offrant leurs peaux, ces sans-abris aux vieilles loques
Qui partent en lambeaux. Je perçois des voix rauques
Pester contre le froid et des cris s'esquivant
Aux morsures du vent !
M.Zeïd
Aux affres de l'hiver j'allume un feu de joie,
Un foyer pour le cœur, juste un peu de chaleur,
Pour tous les miséreux accablés de malheur,
Pour allumer leurs yeux quand la flamme rougeoie,
J'allume un feu de joie.
M. Doucet
Je pense à tous ces gueux aux morsures du vent,
Qui baignent leur chagrin lorsque la main grelotte
Sous le pont des soupirs dans un rêve qui flotte :
-Pouvoir fermer la porte et l'œil d'un contrevent
Aux morsures du vent !-
Annie
Aux affres de l’hiver, j’allume un feu de joie
A les voir tous autour du modeste charbon
Tout en moi se réveille et tremble mais tient bon
Dans leur simplicité, de bonheur, je me noie
J’allume un feu de joie.
A. Derdour
Je pense à tous ces gueux aux morsures du vent,
Qui se cachent la nuit et dorment sous un porche
S’éclairant faiblement sous le rai d’une torche,
Sous la lueur montant leur col en abrivent
Aux morsures du vent !
Maria-Dolores
Aux affres de l'hiver, j'allume un feu de joie
Afin qu'il brûle encor quand un pauvre se meurt
D'avoir rendu son âme à son rêve dormeur...
Et pour qu'en l'au-delà son absence tournoie,
J'allume un feu de joie !
Annie
Je pense à tous ces gueux aux morsures du vent
Laissant leurs os tassés sur les trottoirs d'asphalte
Pendant que, dans son ksar, le gros nabab s'exalte,
La main sur le bedon, soustrait, en bon vivant,
Aux morsures du vent.
M.Zeïd
Aux affres de l'hiver j'allume un feu de joie
Plus grand que dans mon cœur. Qu'on puisse au ciel le voir
Et que ses braises d'or illuminent le noir
Pour ouvrir le chemin, pour tracer une voie !
J'allume un feu de joie !
M. Doucet
Aux affres de l’hiver, j’allume un feu de joie
En mon tout petit cœur, pour que tout malheureux
Y trouve un bout de coin mais combien chaleureux.
Ravivant l’amitié, matant le rabat-joie,
J’allume un feu de joie
A. Derdour
fin
Cheval de feu...Forme le sonnet...
Cheval de feu…
Indomptable et frondeur, il traverse l'espace
Dans des gerbes de sable et la crinière au vent...
Insoucieux et fier galope en se mouvant
Sur ses sabots de feu narguant le temps qui passe.
L'homme, prétentieux, de ses lieux le déplace
Alors qu'il naquit libre et vécut l'air bravant.
Malgré la servitude, il demeure souvent
Ce cheval fort altier qui prime par sa classe.
Qu'il soit mustang, caspien, frison ou lipizzan
Ou de selle ou de trait, noir silver ou balzan,
Il est présent partout, à la chasse, à la fête...
Ce flambant animal qui s'offre le soleil,
La mer comme le ciel, sous nos regards, s’apprête
Toujours au grand canter de pur-sang en éveil.
M. Doucet, A.Derdour, M Zeïd et Maria-Dolores
Classique...poème écrit par plusieurs plumes...
Poème à plusieurs plumes écrit sur Poésis
http://poesis.forumactif.org/portal
Classique
Ni joug, ni servitude, et non point de silence !
J'écris libre des mains, du cœur et de l'esprit,
La noblesse des mots, dont mon âme s'éprit,
De la forme classique et ses vers d'excellence !
M. Doucet
En cage, un colombin ne sait plus roucouler.
Lâchez-le vers l'azur et vous verrez la grâce
De ses brillants reflets et, même s’il pleuvasse,
Il aura, par sa voix, le don de vous soûler.
M. Zeïd
Vive la liberté de coucher à sa guise
De magnifiques mots sur le doux papyrus.
Quand la forme classique engendre le virus
De l'écrit bien tourné, la lectrice est conquise
Marie-Claire
Tout écrit a sa joie et nul ne s’en tarit
D’éloges car la plume éclaire un monde avide
Dressant les vers, les mots d’un seul tracé fluide
Sur cette page blanche en l’amour qui fleurit.
Maria-Dolores
La poésie est douce à la main qui l'exhorte
A chasser de la plume un triste charançon
Pour poser sur la toile un refrain de pinson
Amenant le suivant à lui prêter main-forte !
Annie
Festin pour les gourmands, mais qui donc s'en plaindrait ?
C'est un parfait régal de lire chaque strophe ;
Surtout ne pas saisir au vol, en catastrophe,
Mais bien se sustenter d'un merveilleux portrait
Nilsa
Cultiver le partage est notre fantaisie,
Et nos vers, même secs, jetés dans le décor,
S’abreuvent doucement à cette source d’or
Qu’est le regard, si pur, de Dame Poésie…
Domi
De nous, demain, plus tard ; mais que restera-t-il...
Un seul mot retenu d'une vie oubliée,
Quelques vers parcourus d'une voix alliée,
Ou bien un petit trait incertain, volatil ?
M. Doucet