poèmes classiques .
Maudire ....Poème Classique ...Créations Photofiltre
Maudire
Attendre dans la nuit la chaleur de tes bras,
Je pense encore à toi, même si le silence
Révèle dans l’écho le plissé de nos draps
Il demeure, fiévreux cet élan d’excellence.
Et j’oublie un instant or, je te cherche en vain,
Une larme a coulé devant l’ultime absence,
J’ai noué mon mouchoir tout autour d’une main
Pour respirer le soir vers la fin ton essence.
Je voudrais partager mon plus beau souvenir,
Avec toi, mon aimé, concéder une excuse
Afin de regretter notre espoir d’avenir
Je refoule les maux dont souvent je t’accuse.
Maintenant j’aimerais traverser le destin
Confesser humblement d’un désir mais le pire
M’étendre longuement déposer le matin
Mon âme vers la tienne et ne plus te maudire.
Maria-Dolores
Amour toujours ...Forme Stance poème classique ...Création photofiltre
Citation :
Le poète se fait voyant par un long immense et
raisonné dérèglement de tous les sens
Arthur Rimbaud.
Amour toujours
Le temps qui fuit, vois-tu poète ?
Dans cet élan sort du passé
Quand le présent court la bluette
Futur printemps revient tracé
L’éveil offrant un vers honnête
Quand chante alors des mots velours
Avec au cœur l’amour toujours.
Maria-Dolores.
L'obscur océan;...Forme les stances poème classique...Création photofiltre
L’obscur océan
Je parle peu de mes grands-pères.
Toujours témoins parfois absents
Le silence envers mes grands-mères
Était-ce, ces respects lassants
Que l'on distille en connaissance !
Faut-il au moins vivre en présence
Et reconnaître à ses enfants ?
Cet avenir qui nous rend blêmes
Peut-on punir les indécents
Qui sentent vivre, en ces emblèmes ?
Ouvert toujours vers le néant
Où naît l'obscur d'un océan.
Maria-Dolores
Esprits Sibyllins...Forme poème classique...Création Photofiltre
Esprits sibyllins
J’aimerais te donner les couleurs de la vie
À l’ombre d’une lune, oh, mon âme sourit !
Car le ciel sous l’azur s’offre à moi telle envie
Ignorant que mon cœur Appartient à l’esprit.
J’observe ton regard dans la brume lointaine
Ravivant sous l’éther le silence oublieux
Quand le soleil paraît d’une aura si certaine
Et j’en perds la raison d’un souffle belliqueux.
Or, Michel m’imposant de poursuivre une rime
Ignorant que ma plume a besoin d’une paix
Qui vient me dessiner ce chemin qui réprime
À cette dérobade, on y sent ses toupets.
J’ai laissé mon crayon me dicter un poème
Quand ma muse s’invite aux matins cristallins.
Fallait-il que ces mots me clament sa bohème ?
Quand ses yeux ont charmé ces soupçons sibyllins.
Maria-Dolores
Reine toujours , Chère Élisabeth...Forme poème classique...Création photofiltre et image sur google
Reine toujours, Chère Élisabeth.
C’était la grande Reine en pays d’Angleterre
Et cette souveraine aimait ses citoyens
Elle avait un cœur tendre envers sa douce terre
Ce jour, elle est partie en laissant tous moyens,
En stèle de sa vie, on sentait la grand-mère
Mais ne s’accordait pas ce titre de candeur
Elle occupait son rang puis aucune chimère
Ne venait la troubler de toute sa splendeur.
Confondant ses espoirs que le maître d’orchestre
Lui dictait les valeurs défiant les rancœurs,
Elle a laissé ce vide en ce monde terrestre
On y pensera fort car elle est dans nos cœurs.
La Reine est morte ….Vive le Roi…
Maria-Dolores