Le Triduel
Impuissance ....Forme le Triduel.
Impuissance
Comment est-ce possible encor tant de détresse ?
La route est un plongeon dans la mare de sang
Or la vie est cruelle et prodigue en tristesse,
Un piéton est tué, chacun reste impuissant.
Les femmes, les enfants ont cet instinct qui dresse
L’indifférent constat en cet homme angoissant
Comment est-ce possible encor tant de détresse ?
La route est un plongeon dans la mare de sang.
Achevant ce délit il reste méprisable,
Si l’amour suffisait à convaincre un chauffard,
Peut-être ririons-nous de ce temps misérable ?
Où la guerre en chemin interdit ce cafard,
Il n’existerait plus de cendre regrettable
Et d’un cœur assassin poussé par un regard
Achevant ce délit, il reste méprisable,
Si l’amour suffisait à convaincre un chauffard.
L’horreur est sa maîtresse au souffle délétère,
Et qui jusqu’à ce jour se meurt comme un reclus.
Jamais plus de tuerie impressionnant l’artère
Où s’emmure une proie enfin n’y tenant plus,
Sortant de sa torpeur il est accusataire,
Du mépris nous savons qu’il sort ses superflus
L’horreur est sa maîtresse au souffle délétère,
Et qui jusqu’à ce jour se meurt comme un reclus.
Maria-Dolores
Cher Moineau... forme le Triduel
Cher moineau.
C’est un nouveau matin qui gentiment se lève
Un jour que l’on voudrait parfois bien plus serein
En ce ciel dont s’éveille une aurore aussi brève
Et qu’un moineau sifflant adorable serin.
Mon aïeul aimait tant ce chanteur qu’on élève
Un mignon canari dans sa cage d’airain,
C’est un nouveau matin qui gentiment se lève
Un jour que l’on voudrait parfois bien plus serein.
L’été je me souviens de matins salutaires
Où l’on voudrait surtout dormir paisiblement,
Venant de la volière un chœur de commentaires
L’heure sans le soleil privait leur sifflement.
C’était là mon enfance aux récits téméraires,
Qui me berçaient la nuit toujours assurément.
L’été je me souviens de matins salutaires,
Où l’on voudrait surtout dormir paisiblement.
Le matin est bien calme au cours de ce dimanche
Car chacun se repose et ne pense à demain,
Le silence est de mise en mon âme si blanche
Et ne décourageant à présent le chemin.
Et de là réfléchir en ce jour qui déclenche,
Chez-moi cette jeunesse où fleurit le jasmin.
Le matin est bien calme au cours de ce dimanche
Car chacun se repose et ne pense à demain…
Maria-Dolores
Elle s'en est allée...forme le Triduel
Elle s’en est allée…
Toute la peine dont la famille est minée,
Laisse la trace au cœur la tristesse embaumant,
Ses yeux sont bien fermés depuis un bon moment,
Elle s’en est allée en cette matinée.
Nul ne pense à crier et frémit longuement,
La pensée effleurant une accalmie innée,
Toute la peine dont la famille est minée
Laisse la trace au cœur la tristesse embaumant.
Le chemin s’est offert de son pas le silence,
En ces maux confondus s’éternisent d’autant,
Il existe des mots qui libèrent l’instant,
Et même après la fin sonne encor la souffrance.
À chacun de tenir son courroux persistant
Puis contre l’infamie, indicible assurance,
Le chemin s’est offert de son pas le silence,
En ces maux confondus s’éternisent d’autant…
C’est l’absence parfois qui déchante le vide;
De celui qui bien seul se souvient maintenant
Car il conte bien peu d’un message avenant,
Pour se réconforter dans sa mémoire avide.
C’est aussi plus léger d’un partage attenant,
Pour ne point se cacher d’un visage livide
C’est l’absence parfois qui déchante le vide
De celui qui bien seul se souvient maintenant…
Maria-Dolores
Amour toujours...Nouvelle forme le Triduel
Amour toujours
Il est ce bel amour qui m’étonne souvent
Demeure incontournable,
Un songe imaginable
Qui jamais ne m’éloigne en mon for innovant
D’un rien plus incroyable
Lorsque de sa caresse en son corps me couvant,
Il est ce bel amour qui m’étonne souvent
Demeure incontournable.
Nos fous rires parfois au sens étourdissant
Sous les draps qui murmurent
Des secrets nous emmurent,
Aux chemins amoureux de mon cœur rougissant.
Nos âmes se figurent,
Qu’il n’est plus beau tracé, du ciel réfléchissant
Nos fous rires, parfois au sens étourdissant
Sous les draps qui murmurent.
J’aime bien le silence et toucher du plaisir,
Au détour d’une envie,
En ma chair assouvie,
La beauté de ce monde est le sort du désir.
Il nous reste la vie
Et nos beaux souvenirs que je garde à loisir
J’aime bien le silence et toucher du plaisir
Au détour d’une envie.
Maria-Dolores