Le Dizain...
L'écrin d'espoir...Forme le dizain...Image de Damien Barboni...
L’écrin d’espoir
Dans le creux de tes bras vient en moi l’allégresse,
Un baiser tendrement court le long de mon cœur,
Me ressourçant toujours au vent de ton ivresse
Et ton charme vaillant filtre encor ta liqueur,
Tout comme une caresse à ton être vainqueur.
Tu soulages l’instant dans l’esprit de mon âme
Qui soulève la nuit la douceur de ta flamme
J’aimerais voyager sous l’ombre de tes cieux,
Dans la joie et la vie au doigté d’une gamme
Quand l’amour est l’espoir d’un écrin merveilleux.
Maria-Dolores
Un temps d'espoir...Forme le Dizain...Image sur le Net...
Un temps d’espoir
C’est les fêtes d’hiver bientôt Noël se pare
De guirlandes d’espoir pour les cœurs amoureux,
Et la ville chantonne, en ce doux feu, prépare
Les milliers de jouets aux enfants bienheureux,
Et pourtant je ressens la misère pour ceux
Qui sous la lune rousse oxygènent l’essence
D’une rose embaumant le soir d’une naissance.
Ils caressent le temps où l’on contait souvent,
On partage les fruits et le bonheur pour chance,
Dans la tourmente on garde un grand souffle vivant.
Maria-Dolores
Le poète et sa muse...Forme le Dizain...Peinture de Pierre Michel
Le poète et sa muse..
Il connait la musique et le souffle du vent,
Érato lui murmure un moment de silence
Puis s’exprime en ces vers dans un chant émouvant,
Le poète a pour plume un désir ; l’excellence.
Le matin, délaissant la blessure du temps
il compose un écrit dévoilant des instants.
Quand il charme de mots la branche féminine,
Que son ange de cœur l’éblouit chaque nuit,
De plaisirs amoureux libérant de l’ennui,
Son esprit lui révèle une muse féline.
Maria-Dolores
Au cœur du temps...Forme le Dizain...Image de Damien Barboni peinture de Nelly Lestrade
Au cœur du temps
Elle aime le matin aux doux vœux débordants,
La froideur de l’hiver venant cogner la porte.
Proche de l’âtre on voit de noirs charbons ardents
Rougeoyant sous la flamme et son âme supporte
La neige sur les monts couvrant la feuille morte.
Dans la plaine vermeille où le vent retentit,
Quand l’orage entrechoque un éclair ressenti
Chaque pas qu’elle fait voit la pluie où caresse
Un espoir nonchalant d’un accord consenti,
Dès que l’amour s’envole au cœur de sa détresse.
Maria-Dolores