le carillon
Quand la vie nous enivre ....Forme le Carillon ...Mise en page Photofiltre...Musique IA
Quand la vie nous enivre
Je regarde la vie avec toi. Notre amour
Est déjà si puissant, il transporte de joie
Illuminant l’espoir au plus clair sans détour
Pour tous ceux dont l’élan en demeure une voie.
C’est une belle rose en l’éclat qui rougeoie
Laissant dans la pénombre un pan de liberté
Pour atteindre l’aurore un rayon de fierté
Garde haut l’étendard dans un souffle de soie.
J’aimerais tant te dire ô combien la gaieté,
Vient dresser, le miroir de ta belle tendresse
Sous tes mains la chaleur offre un chant de beauté
Sur mon âme apaisée où vient choir ta caresse.
Tous les soirs je respire et me noie en la nuit
Libérant mon désir sous ta voix irréelle
M’invitant au plaisir d’une source si belle.
J’ignore si l’instant vient éclaircir l’ennui
Il est tant mon aimé de nous bercer et vivre
Chaque moment puissant que nous souhaitons suivre.
Il est un certain âge où nous pouvons offrir
Nos aveux oublieux dans le vent du Zéphyr.
Qu’il me porte à jamais quand le Cœur nous enivre.
Maria-Dolores
Les enfants d'Israël...La Carillon....Musique IA
Enfants d’Israël
Ils avaient la candeur l’innocence des anges,
Un homme les tira de leur tendre berceau
Les a pris en otage en ce fou de bourreau
De leur sort incompris au travers des échanges.
Ils étaient un espoir, oubliés de tout temps
De la furie humaine où l’on sabre les langes
Jamais plus nous pourrons effacer pour longtemps
Leur nom et leur visage entraînés dans des fanges,
Retenant pour mémoire en ce terrible jour
L’acte de cruauté se cherchant des louanges
Des infâmes tueurs dont le soir reste sourd
Aux invocations d’une mère aux archanges.
Ils ne reviendront plus gazouiller en chemin
Que vous faut-il encor pardonner de leur leurre ?
Inutile de dire en des larmes, je pleure.
Mais, nous gardions l’espoir jusqu’à ce lendemain
Pouvons-nous pardonner devant cette tuerie ?
Je n’ai pas tous les mots nommant leur tromperie !
Et tout mon cœur de mère est en pleurs pour toujours.
Que tout monstre se terre au fin fond de leurs tours,
Dieu saura les trouver pour juger leur folie !
Maria-Dolores
Oraison....Le Carillon...Création Photofiltre ...Musique IA
Oraison
Il est un monde à part, où le ciel monotone,
Retient un cerf-volant dans l’ombre d’un ciel bleu
Au vent qui s’emmitoufle au bout d’un demi-lieu
Or, la brume du soir éveille une mignonne !
La vie est ainsi faite au fond d’un court-bouillon.
Puis hume le parfum d’une soupe bobonne
La babine salive au chant d’un marmiton
Est-on, épicurienne ou bien vile gorgone ?
Elle inonde d’un pleur le couvant insalubre
Quand s’endort d’un pas lourd feintant le tourbillon
D’une âme sage et douce à l’enfer si lugubre
Oublier le verset à l’antre d’un python !
Clamer la nuit le nom, de ce savant poète
Dont la nature forte a recueilli, les vers
Pour vous les exposer autour de l’univers.
Est-il plus sage encor de suivre une comète ?
Les yeux rivés tout droit au bout de l’horizon
La force de l’hiver ravive la saison.
L’immensité voyage où chacun perd de vue
Une soif éternelle à l'encre retenue
Relatant les exploits au cœur d’une oraison.
Maria-Dolores
l'effet de se taire...Forme le Carillon....Création photofiltre ...Musique IA
L’effet de se taire !!
Le néant le retient au songe de son âme.
Il a promis d’offrir un parfum de jasmin.
Lorsque le jour s’éveille, il divague en chemin.
Puis parcourt une étoile où s’invite la flamme.
Il s’emmure en silence ô sacrilège nuit !
Montre-lui simplement la valeur qui l’acclame.
Sa famille l’entoure en la foi sauf l’ennui.
Sait-il le Philia du sort nul ne le blâme ?
Il a pour lui le temps fuyant toute tendresse.
Aimant parfois brûler les rêves dans l’oubli
Nul ne peut le calmer de son pleur qu’il emplit.
Sans penser à demain rien ne vaut l’allégresse !
Il connaît bien la vie à son âge rêvant.
Pourtant, son rire luit, or, sent toutes ruptures.
Il fuit toujours le monde et court les turpitudes,
Et s’en va le matin les cheveux dans le vent
Ignorant même l’heure où dansent les chimères
Son univers le charme aux espoirs éphémères.
Il se renferme aussi dans un rire couvant.
Lorsqu’il émet un son, pensez-vous à lui plaire ?
Je ne crois plus, je sais que rien ne le fait taire !
Maria-Dolores
L'indifférence....Le carillon...Création photofiltre ...Musique IA
L’indifférence
Elle voyage en rêve où vole une fragrance.
Telle fleur illumine et chavire les cœurs.
Noyant l’immensité de vivaces liqueurs
Elle parcourt la rue aux abords d’une errance.
Couvrez-vous tous les jours le visage meurtri.
Nourrir la passion conduit vers l’attirance
D’une rose à son âme où le temps l'a flétri.
Que faut-il adorer dans l’ivresse cadence ?
Est-il sain d’espérer sur la vague océane ?
Voyons nous, de plonger un regard qui sourit
Dans l’ivresse décors du vivant que transcrit
Le chagrin de ses yeux, ô pleurer diaphane.
Montrez-moi le chemin où s’endort quelquefois.
La tendresse charmée au secret toutefois
Je ressens la tristesse en ce sombre silence.
Ignorant le trésor que transporte l’oubli
Exprimant la sagesse en un songe anobli
Arborant le secret qui permet l’excellence
D’un profond sentiment unissant les amours
Que l’on porte parfois au fichu d’un velours
Imagine l’instant où craint l’indifférence …
Maria-Dolores