POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Communion l’excellence.

J’aime écouter le silence

Chaque matin que Dieu fait

Communion l’excellence.

Veille un ange tel Byzance

Sur toi, mon âme soufflait

J’aime écouter le silence.

Or voir le ciel dans l’aisance

L’ombre reçoit un effet

Communion l’excellence.

Songe de lune en présence

Sous un halo, tout défait,

J’aime écouter le silence.

Laisse du moins l’espérance

Du bout du doigt triomphait

Communion l’excellence.

J’ai reçu sans violence

Notre Père si parfait

J’aime écouter le silence

Communion l’excellence.

Maria-Dolores

Lumière et prière

Au dessus du clocher apparaît la lumière

Si forte et si brillante illuminant le ciel

Toujours là pour veiller, enjoignant la prière

Nul ne voit une étoile au bord d’une lisière

Quand paraît sous la lune un être essentiel

Au dessus du clocher apparaît la lumière

Je traverse la vie évitant la poussière

C’est un esprit qui passe or l’existentiel

Toujours là pour veiller, enjoignant la prière

Mais le temps d’un émoi gangrène l’héritière.

Oublier le silence au plaisir irréel

Au dessus du clocher apparaît la lumière.

On écoute un instant l’apparence guerrière

Amenait à charmer un ange inertiel

Toujours là pour veiller, enjoignant la prière

Je revois aujourd’hui cette âme nourricière

Elle ravit mon cœur si préférentiel

Au dessus du clocher apparaît la lumière

Toujours là pour veiller, enjoignant la prière.

Maria-Dolores

Fadoli

Son prénom Fadoli, ce pépère indolent.

Il me suit tous les jours dans le plus grand silence.

C’est un doux un charmeur, au regard consolant.

Abandonné si seul dans un lieu turbulent

Il émettait nul son ce doux chien d’excellence

Dans l’heure, il nous a plu, tous deux nous emballant.

Ce fut un coup de cœur, il était nonchalant,

Le sortir de l’enclos, fit voir sa renaissance.

Nous avons bien scellé ce bonheur dans l’élan.

Aujourd’hui le voici dans notre antre croulant

Sous ma main caressant, sa robe d’élégance

Qui fut bien toilettée avec art et talent,

Par un ami tenant un salon rutilant.

Maria-Dolores

L'amour éperdu de bonheur

Elle épie avec foi la gaîté de son cœur

Quand le soir, elle fuit la voix de son silence

Imaginant l’amour éperdu de bonheur.

Le poète a rêvé dans l’angoisse rancœur

Sur une page blanche où plonge l’élégance

Elle épie avec foi la gaîté de son cœur.

Chacun garde le fil dans son âme vainqueur

Le parfum des secrets qui charme une présence

Imaginant l’amour éperdu de bonheur.

Le cours de son esprit respire de douceur,

Quand le printemps dévoile un souffle d’excellence

Elle épie avec foi la gaîté de son cœur.

Brisant dans l’océan l’espoir de toute ardeur

Il pèse tous les jours le vent de la souffrance

Imaginant l’amour éperdu de bonheur.

Voici tôt le matin que danse la vigueur

Sous le soleil ardent caressant l’espérance

Elle épie avec foi la gaîté de son cœur

Imaginant l’amour éperdu de bonheur.

Maria-Dolores

Un vent de regret

Je dessine l’oubli dans l’ivresse portrait

Dont éclot une fleur s’invitant en minute,

Où l’instant vient offrir juste un vent de regret !

Faudrait-il que le cœur à jamais en secret

Vienne ouvrir du chemin ce désir en volute ?

Je dessine l’oubli dans l’ivresse portrait.

Aimez –vous le silence en ce temps si distrait ?

Que je sens abolir l’insensible rechute

Où l’instant vient offrir juste un vent de regret !

Vois la mer au matin dans ce monde en retrait

Où se mire au matin un soleil qui rebute

Je dessine l’oubli dans l’ivresse portrait.

Le poète a dans l’heure un aveu pour attrait

Éclairant sous la lune une ombre sous sa flûte

Où l’instant vient offrir juste un vent de regret.

Je regarde le temps dans ce monde discret

Qui nous laisse germer le ru d’une dispute.

Je dessine l’oubli dans l’ivresse portrait

Où l’instant vient offrir juste un vent de regret.

Maria-Dolores