le Virelai
Les mots au son d'une avalanche...Forme le Virelai...Image Pinterest
Les mots au son d’une avalanche
La lune suit la nuit ornant sa robe blanche
Le cœur émerveillé par ce monde étoilé
Révèle d’un sourire un amour égalé
Quand s’écrivent les mots au son d’une avalanche.
Oubliant de ravir un espoir décalé
Le jour veille dès l’aube à son regard pervenche
Le printemps nous, murmure au gré d’une revanche
Le cœur émerveillé par ce monde étoilé.
Quand s’écrivent les mots au son d’une avalanche.
Puis nul ne peut charmer ce goût ainsi voilé.
Dont l’infidélité rejoint la brise franche
Dès lors Éole vit à l’ombre d’un tôlé,
La lune suit la nuit ornant sa robe blanche.
Oncques l’aède pose un poème emballé
Sur le papier glacé dans une verve étanche
La lune suit la nuit ornant sa robe blanche
Le cœur émerveillé par ce monde étoilé,
Quand s’écrivent les mots au son d’une avalanche.
Maria-Dolores
Le printemps un instant ....Forme le virelai...Image Pinterest
Le printemps un instant…
J’ai très peu ressenti le souffle de la terre
Où la belle saison nous accueille d’autant.
Une rose a fleuri dans le vent de la guerre
Pour enfin percevoir le printemps un instant.
On précise à la lune un destin contestant
La primeur d’une étoile à l’exploit militaire
On ne sait si la nuit éveille l’exaltant
J’ai très peu ressenti le souffle de la terre.
Il est là le futur d’un monde planétaire
Où la crainte sévit dans un cœur éreintant,
Nul ne cherche le soir le défi salutaire
Où la belle saison nous accueille d’autant.
Maintenant il nous faut oublier le mystère
De ce monde blessé d’un déluge pestant.
J’ai très peu ressenti le souffle de la terre
Où la belle saison nous accueille d’autant.
Maria-Dolores
Caresse l'horizon...Forme le virelai ...Image Pinterest
Caresse l’horizon.
Dans la brume céleste on perçoit la saison
Qui ranime les fleurs à l’odeur d’une ivresse.
Or la fée exaltante épouse l’horizon
Dans la vague joyeuse et ma main la caresse.
Il est bon de connaître où se vêt sans raison
La douceur d’une rose éveille sa détresse.
Or la fée exaltante épouse l’horizon
Dans la vague joyeuse et ma main la caresse.
On ressent le besoin d’écouter l’oraison
Sous le vent, quand Éole apporte une paresse.
Or la fée exaltante épouse l’horizon
Dans la vague joyeuse et ma main la caresse.
Maria-Dolores
Repose...Forme le Virelai...Image Pinterest
Repose
Quel étrange matin quand le ciel se repose !
Aux doux yeux éblouis dans l’ivresse du temps.
Car l’hiver s’est éteint laissant place au printemps
Qui dévoile aujourd’hui la douceur d’une rose.
Le soleil illumine en ce vague regard
Une étoile vermeille arpentant le silence
Dès lors que ce bonheur éveille le hasard
Frémissant dans l’oubli ce pas vers l’excellence.
Or, l’enfer de la nuit a souffert d’une prose
Le poète revêt de parfums envoûtants,
Sur une toile ouverte aux souffles persistants
Est-il sûr que le soir révèle bien la chose ?
Quel étrange matin quand le ciel se repose !
Nul ne croit le divin dans ce monde hagard
Il fait noir sous la lune et l’ombre d’insolence
A troublé dans ce vide un peu plus par égard
Quand le jardin d’Éden s’ouvre dans la vaillance.
La nature a senti toute métamorphose
La saison qui revient sans effort pour longtemps
Et l’on voit quelques fleurs soulignant les instants
D’une terre envahie en fière virtuose.
Quel étrange matin quand le ciel se repose !
Maria-Dolores
Chaque bruit...Forme le Virelai...Image sur le Net
Chaque bruit
Il sort de ces tombeaux l’épreuve des mitrailles
Quand la lune apparaît à l’ombre de la nuit
Chacun connaît la peur du fond de ses entrailles.
Le froid se fait sentir à l’ombre des murailles
La mort plane ici-bas au cœur de ces pierrailles
Le poète respire en écho chaque bruit.
Nul ne sait le chemin à parcourir aux failles
Que dessine un matin à l’aube de l’ennui
On sent à chaque pas le prix des représailles
Mais faut-il au printemps noircir les funérailles ?
Quand les cercueils d’enfants seront ces retrouvailles,
Le poète respire en écho chaque bruit.
La rose a bien éclos au vent de ces grisailles
Léguant l’espoir au sort de ce monde détruit
N’est-il pas si serein l’amour de ces rocailles ?
Laissant vibrer l’éther sous les tirs de grenailles
Qui noient les corps menus des ivresses batailles,
Le poète respire en écho chaque bruit.
Maria-Dolores