sonnet double
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Amitié
J’ai trouvé toi l’amie un matin de septembre,
Ton visage montrant ce rire merveilleux
Qui venait de ton âme, or cette gaité d’ambre
A touché lentement mon doux esprit soyeux.
Fallait-il espérer après bien des déboires ?
Un doux signe émanant d’un regard amical
Faire taire à jamais tous les mots transitoires
Pour aimer simplement cet éveil bien vocal.
Avons-nous bien soigné nos désirs dans l’ivresse ?
Observé nettement le jour d’une caresse
Mais j’estime beaucoup notre belle amitié.
Même si depuis peu, j’écoute le silence
Qui m’appelle parfois pour offrir l’excellence
Ma plume sur la page exprime une moitié.
J’ai parfois révélé de bien tristes secrets
Qui tiennent dans mon cœur l’œuvre d’une chimère
Quand l’esprit ne sait plus lorsqu’il a des regrets
Et dans l’instant renaît une rose éphémère
J’ai du moins fait rimer quelque peu mon espoir
Sur le vélin, s’éclaire en l’honneur une flamme
D’une lampe lunaire au songe d’un beau soir
Je te lis, mon amie, en ma voix, je te clame.
Je comprends la tristesse au chemin de ta peur
Et que rien ne permet de vivre une rancœur
Maintenant on partage en nos souffles la vie
Il n’est pas un nuage au chemin de nos pas
La rencontre bien belle a suivi d’un repas
Et nos éclats de rire emplissent notre envie.
Maria-Dolores
Le soleil dès l'aube...Forme le sonnet double ...Création Photofiltre
Le soleil dès l’aube
Peut-on vivre aujourd’hui sans défi notre amour ?
À regarder la nuit dans l’ombre de la lune
Révèle-moi l’envers de ta triste fortune.
Je rêve en liberté, l’attirance glamour.
Est-il un monde en vain où nos cœurs se résument ?
L’envie a plus de goût que la douceur du miel
J’ai si peur mon aimé de vivre au bout du ciel
Que serait notre entrain si nos désirs s’embrument ?
As-tu posé mon sort que nul ne dit jamais ?
J’ai pourtant oublié combien de toi, j’aimais,
Ces rires qui venaient nourrir ma résistance.
As-tu voulu mentir pour faire moins de mal ?
Mais le chagrin se livre en ce souffle animal.
Et nul ne peut tromper l’avenir d’un silence.
J’ai gardé mon ardeur pour vibrer dans l’humour
Effacer ton regard pour les yeux d’une brune
Ne voulant plus jamais libérer la rancune
Face à celle, du moins, qui m’abat sans tambour.
Malgré tout, je le sens, tes aveux se consument
Ce parfum, qui m’entête, est trop résiduel
Ce mythe envahissant l’univers de ton sel
Et cachant, tout au fond, mes regrets qui s’inhument.
Je pensais que plus rien, ne pouvait plus briser
Une essence enjouée en ce vent vient griser
Sans retour, chaque pas sous l’attrait se dérobe,
Vers l’espoir qui déroule un destin dans la nuit
Choisissant le parcours à deux mains sans un bruit
Merci de croire encore au doux soleil dès l’aube.
Maria-Dolores
Hors des fanges....Forme le sonnet double ...Création photofiltre
Hors des fanges.
Je ne reconnais plus ce monde en dénuement
Qui frôle la folie et songe à sa détresse
Pourquoi ne plus bercer l’enfant d’une caresse ?
L’innocence se perd, qu’on souille intimement.
Puis je ne comprends plus cet homme révolu
Qui me semble paraître un véritable monstre
Me faut-il bien saisir combien l’hiver démontre
Dans ce vil univers l’esprit trop résolu ?
Le mal est en chacun féroce forfaiture
L’enfer est bien sur terre en sombre dictature
Comment nier l’espoir d’aucune liberté ?
Ce regard dépouillé de cette douceur d’âme
Où sombre dans la nuit une aura de sa flamme
Plus rien ne vient nourrir l’aube de sa gaité.
On perçoit tous les jours devant un grand écran
La triste vérité n’est plus après la porte
Écoutez dans l’horreur du sort qui me conforte
À ne plus regarder un journal l’illustrant.
Puis l’homme est ce gourou qui veut pouvoir choisir
Droit de vie et de mort sans aucune justice
L’existence est ce drame à l’ombre si factice
En découvrant le corps qui se trouve noircir.
Nul ne veut y songer à perdre la mémoire
Au choix de la nature emporte l’écumoire
Pour ne pas oublier l’amour de tous ces anges
La loi du talion serait mon grand crédo
Afin que le coupable assume son fagot
Et ne puisse dresser la tête hors des fanges.
Maria-Dolores
Rayonnement d'amitié ...Forme le sonnet Double ...Création Photofiltre
Rayonnement d’amitié
Je t’écris ces doux mots, l’ami de mon enfance,
Caressant ma mémoire en songe du bonheur.
Il me faut retrouver d’un aveu l’innocence
Où vague mon esprit au présent de mon cœur.
J’imagine l’ouvrage en ta main la puissance
Où règne cet amour d’un ange enlumineur,
Sous la lune éternelle éclairant mon silence
Je revois le tombeau sur l’ombre d’un flâneur.
Laisse-moi ressentir cette fidèle envie !
Qui vient nourrir mon âme en la mélancolie.
L’univers me taraude et je sens le moment,
Où mon être s’envole au parfum d’une rose
Et repère la nuit une métamorphose
Qui trace le chemin d’un éblouissement.
Alors le temps s’élève Éole en violence,
Qui règne sur la terre un hiver de rancœur
Renversant sur l’enfer le puits de l’insolence,
Je fléchis mon copain, sur le pont de l’honneur.
Puis brisé tant de loi que l’art de la science
A pour moi verrouillé l’espoir d’un rimailleur
J’écoute chaque fois ton vœu pieux pour croyance
Oubliant la chimère au pouvoir d’un rimeur.
Je dévoile un sourire à l’assaut de ta vie
Afin de libérer ce grain de poésie
J’ai le droit de rêver pour dépeindre un roman.
Il est temps de penser un peu plus à l’osmose
À la belle amitié dans son apothéose,
Je conterai du moins ce doux rayonnement.
Maria-Dolores
Sous le chapiteau...forme le sonnet double...
Image de Damien Barboni
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Sous le chapiteau…
Sous le beau chapiteau d’une grande envergure
Le trapéziste en haut se jette dans les airs
L’équilibriste touche une main tels éclairs
Sur la piste un grand cri pour la belle figure.
C’est dans le souvenir de ces heures subtiles
Que l’on regrette un peu le passé qui nous fuit
Dans l’oubli la sagesse en son cœur bien instruit
Fait mirage de ceux qui nous sont tous utiles…
La soif de l’aventure est le mont qui nous tient
Le pouvoir de la vie invite et nous maintient
En ces émotions nous offrant l’espérance.
Le regret à mon sens est ce ru sans désir,
Cette source insolite où l’instant vient saisir
Les murmures de rue écoutant l’aberrance.
Or se voile l’intrus dans l’immense courbure
Se reflète l’envie en d’autres moments clairs
Nous faut-il espérer un peu plus que ces flairs ?
Pour entendre fleurir un espoir sans blessure…
Tous ces échos hurlant lui demeuraient futiles
Car sous le toit du cirque en mouvance l’induit
En cet homme adulé traîne un cœur éconduit
Lui faudra-t-il laisser ses ardeurs inutiles ?
Avançant sur un fil, il y croit puis s’abstient
D’un rictus sur sa mine il le sait ne retient,
Dans le vide, d’un bras, se débat l’évidence…
Au fond il voit, le sol est tout prêt de choisir
Où tomber, triompher c’est l’instant du plaisir
À chaque pas d’instinct demeure la balance…
Maria-Dolores