POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

C’est un passereau

C’est un doux passereau sifflant au vent l’amour
Accroché sur la rose
Dans le jardin s’épanche, il s’invite glamour
Au soleil qui s’expose.

Dans la lueur du jour il chante le printemps
Dévoilant au fond de son âme,
Dans un rêve perdu, sous la lune du temps
Le doux ris d’une belle dame.

Il envoûte le monde en chanson nous détend
Car voici que ce jour on écoute on entend
Son refrain de tendresse.

Une idylle ravive au fond d’une forêt
Les plaisirs démodés d’un beau chardonneret.
Qui s’offre une caresse.

Maria-Dolores

L’idée voyage

Assis sur un nuage, il rêve de sa terre,

Il voit dans son sommeil,

Le matin d’une ville où s’étend la galère

Qu’éclaire le soleil.

C’est un poète où rit le vent de l’allégresse

Peignant les couleurs de la nuit

Qui viennent le troubler le soir d’une caresse

Fuyant les aubes de l’ennui.

Il voyage aujourd’hui pour le plaisir du monde

Brisant tous les accords dans ce pays immonde

Il écrit quelques mots.

Il trace d’un pinceau le souffle d’une idée

Quand sonnent les échos,

Et perçoit les senteurs d’une belle orchidée.

Maria-Dolores

Jour printanier

Dans le bonheur du jour on aime découvrir

Une grande prairie.

Sous le soleil rougeoie un ciel à parcourir

D’aucune intempérie.

Mais voici que la reine en mon cœur vénéré

S’en vient sous mon regard renaître,

La rose le matin dans ce monde inspiré

Suit l’être et son parfum pénètre.

On écoute une aubade afin de s’élever

Dans le cœur du printemps que l’on sait observer

Au ru de ces dédales.

On livre dans l’émoi le charme de ces fleurs

Arborant leurs pétales

Quand ce bel univers dévoile les couleurs.

Maria-Dolores

Un monde si petit…

On l’appelle oiseau mouche  il aime le nectar

D’une fleur merveilleuse

En son parfum aimable, il s’envole d’un art

Sous la brise joyeuse.

C’est un beau colibri dans l’ivresse d’instants,

Dans l’air suspendu par ses ailes

Au-dessus des senteurs il ne voit pas le temps

Il vit de couleurs irréelles.

On aime que la vie anime l’horizon,

Ce monde si petit exprime la raison

Quand le jour nous façonne.

Puis, la féerie émeut ce rêve en devenir

Livrant sans sortilège un second avenir

Dans la paix qui résonne.

Maria-Dolores

Le poète des brumes…

Dans le brouillard des quais il émerge du noir
Aux senteurs d’une rose
Le poète est séduit par la dame du soir
En peignant une prose.

Il égrène au matin le silence d’espoir
Dans ce bref univers dépose
Un regard infini dans ce grand isoloir
Invite une plume morose.

Puis sous son couvre-chef il observe la nuit
Où la lune est douceur dans ce vent de l’ennui
Qui nourrit sa détresse.

Sur le vélin paraît quelques mots indécis
Ne pouvant dans son ombre exprimer ses soucis
Quand monte l’allégresse.

Maria-Dolores