Strophe onéguine
Les cieux à la ronde...Forme la strophe Onéguine...Création photofiltre
Les cieux à la ronde
Il a mis dans mon verre une goutte de miel
Afin d’illuminer vers la lune mon âme
Tel défi courageux vient caresser le ciel
Sous la voûte céleste un bel ange le clame.
Il oublie un moment l’essence de la nuit
Qui touche d’une main dans les yeux de l’ennui
Ce corps si dévêtu sous l’effet d’une ivresse
Attisant son désir d’un espoir de tendresse.
Dans l’ardeur de son cœur, qui suscite l’amour
Si fidèle à lui-même, il me touche en silence
Offrant d’un seul regard cet émoi d’excellence.
Il ne peut sur l’instant partager en retour,
Ce besoin indécis a nourri tant le monde
Qu’il lui faut visiter mille cieux à la ronde.
Maria-Dolores
D'autrefois...Forme la strophe onéguine...Création Photofiltre
D’autrefois
Je me révolte aussi contre toute injustice
Mais mon âme s’éveille au tréfonds de mon cœur
Que j’en oublie un peu ce beau monde factice
Et cette essence même où vole la rancœur
Serais-tu bien plus fort que ce temps de folie ?
D’un regret éternel d’une mélancolie
Qu’un secret entendu vient semer chaque nuit
L’infidèle tourment qui cueille dès minuit
La lune mendiante ou d’un rêve en silence
La muse dans un cri souffle la liberté
Comme une vision troublée en vérité
Que dénonce une plume au sort de l’insolence
L’amertume d’un pleur quand s’élève une voix
Contre tout l’univers sans remords d’autrefois.
Maria-Dolores
Chrysalide....Forme la strophe Onéguine...Création Photofiltre
Chrysalide
Or l’artiste dépeint quelques vers d’une plume
Puis raconte un aveu que révèle l’esprit
En joignant la vigueur qui répond dans un cri.
Le délice océan lui dessine l’écume
Sous la pierre ancestrale hallucine le soir
Car la belle Érato lui revient en silence
En chantant dans la nuit l’aria d’excellence
Pour délivrer ce monde au dessein de l’espoir.
Elle ne verrait plus dans vos yeux la tristesse
De ses mots déposés dans l’écrin de son cœur
Que la muse susurre à l’oreille en caresse
Il a mis sur la page un éclat de bonheur.
Puis soudain nul ne sait ce que l’autre décide
Je l’entends faire écho vers l’aube chrysalide.
Maria-Dolores
La vie aux mots saugrenus...Forme la strophe Onéguine ...Création Photofiltre
La vie aux mots saugrenus.
La vie est cette essence or la poésie ivre
Tel un cheval fougueux intrinsèque l’espoir
Sous un beau parasol, je commence ce livre
Puis j’entends la musique étrangère le soir,
Je suis en catharsis, je touche à ce bonheur.
Et l’auberge accueillante expose à la lumière
Un esprit si fécond qu’il brûle mon doux cœur,
Pour divertir cet autre, indolence prière,
Qu’elle a vilipendé toute en calamité.
Il nous faut donc marcher vers l’océan d’écume.
On garde pour toujours ce grain de liberté
Pour un gentil rêveur qui dépose sa plume.
Comment mon air sauvage absout ces inconnus ?
Car je lis l’existence en gros mots saugrenus.
maria-Dolores
Belle illusion ...Forme la strophe onéguine...Création photofiltre
Belle illusion…
J’ai gardé dans mon cœur cette douce musique
Qui berçait mon enfance aux portes de sa voix.
Il me semble du moins que l’instant si magique
Laissait voir une fée à mon rêve grivois.
J’ignorais que le monde avait dans le silence
Révélé dans mon âme un chemin d’excellence
Que faut-il oublier au souffle de ces mots
Quand résonnent le soir le plus grand des échos ?
Lorsque sort le dimanche une muse envieuse
Déposant d’une plume un écrit de gaité,
Telle strophe « onéguine » en toute liberté.
Or, la faune irréelle à l’onde merveilleuse,
De quelques vers éclos, pour ma conclusion,
Ont rempli mon calame en belle illusion.
Maria-Dolores