Le Quintillon nouvelle forme de Michel Doucet
Aurore Eternelle...forme le quintillon nouvelle forme de Michel Doucet.
Aurore éternelle.
Ne l’ai-je vu Poindre l’aurore en ce matin !
Et ce pâle soleil qui l’enivre en cette ombre
Qui dépeint cet automne à l’hiver froid et sombre,
Dans le soir je me perds sous les draps de satin.
Notre douce maison a ce froid qui pénètre
Dès lors que chacun passe en sa porte d’un pas
Négligeant nous couvrir de plus grosses parkas
Car le givre a glacé la ruelle, un bon mètre
Ne l’ai-je vu ?
Je ne sors de mon trou que pour voir mes enfants,
Et la plume a tracé quelques vers sur la page
Je suis seule parfois le ciel est à l’orage,
À l’heure matinale en mon dos je ressens
Poindre l’aurore…
Je sais faire plaisir dès lors que je lui pose
Un souris du regard qu’il effleure un baiser,
Et chacun de partir et qu’il sait apaiser,
Je n’attends rien de plus que le cœur d’une rose
En ce matin…
Maria-Dolores