Peintures et poésies...
écrits de poèmes sur des oeuvres picturales sur le net avec accord du peintres ou bien libre de droit ...
Mortel âme... forme les stances...
avec l'aimable autorisation de
Michel Lucquedey sur facebook
Mortelle âme
Lentement vous tenant dans les bras l’un de l’autre,
C’est à deux que la mort vous attend
Ô ! vil flatteur dont nul ne l’entend.
Quel est celui d’un pleur ? Inondant tout du vôtre
Le chemin tout tracé vous prêtant.
Espérez que la mort vous offre une caresse,
Vous invite ainsi même au désir,
Comme si de vous laisser choisir
Reste tout un espoir à charmer la tendresse
De ce fait chacun, tout à loisir.
Nul ne peut décider si la mort vient vous prendre,
Votre âme semble la retenir
Sur son chemin rien pour s’abstenir,
À ce jour qui viendra ne penser à l’attendre,
Offrant un chant pour mieux vous unir.
Vous sentez un esprit qui vous offre la vie
Qu’entonne le silence mortel
Personne n’est devant cet autel
Refusant à la mort, un chemin en furie,
Foulant le foyer perpétuel.
Tricher avec la mort reste autant illusoire
Que le temps oubliant son chemin
Au détour se croisant d’une main
Ce n’est plus le retour d’une belle victoire
Puis nous ne pensons plus à demain.
Maria-Dolores
Les étudiantes ...forme le sonnet à Echo...
Peinture de Claudem
sur Poésis
Les étudiantes
Ont-elles tout appris seulement pour leur plaire ?
Ou plutôt conquérir leur chère liberté ?
Et ce cœur bienveillant suit leur fragilité,
Étudiante dis, pourquoi ton œil s’éclaire ?
Sous leur voile s’étend le chemin d’une eau claire
Dont l’éclat de leur rire ornera le soupir
Charmera de leur rêve en ce monde, assoupir
Le défi du savoir au centre ne le flaire.
Leur visage sourit à ce plaisir lunaire
Où se tient le silence au regard de la nuit
Le poète à ses mots comme un conte qui fuit,
Le sort fait à la femme est souvent la galère.
Ont-elles tout appris seulement pour leur plaire ?
Étudiante dis, pourquoi ton œil s’éclaire ?
Maria-Dolores
Les baigneuses de Cézanne...Forme sonnet à Codas...
Les Baigneuses de Cézanne
Lorsqu'on pose les yeux sur cette belle toile
Les baigneuses se plient vers Cézanne oh, bonheur !
En ce ru pertinent la chance de son cœur.
La douceur de leur ris tendrement se dévoile
En ces corps que souligne un désir sans rancœur
Que faut-il au miroir pour éveiller l'honneur ?
De son pinceau, le peintre a posé sur ces lignes
Un regard dérobant un souhait qui ne sait
Comment court tant la joie au réel qui se tait
Le reflet d'élégance ouvre sur tous les signes
Car il couvre son œil en parure de lait
Pour éblouir son œuvre au couleur d'un seul rai.
Quand les dames se voient nul ne tient le poète
Car il sait bien que rien n'affaiblit son chemin
D'une plume avertie il vit sa chansonnette
Comme ce roi dévot décrivant de sa main.
Chacun d’y déposer une vie apaisante
Pour enfin apprécier les portraits des baigneurs
Paul Cézanne a choisi la douceur rassurante
Afin que moi je sois l'âme des gribouilleurs…
Maria-Dolores
Le marais ...forme le sonnet.
Le marais
de Michel Lucquedey
Avec son aimable autorisation
Sur Facebook : lien ;
Quand le marais revêt sous un éther la nuit,
D’une pâle lueur parfumant une brume,
Tenant les pieds dans l’eau soudainement le bruit
De grands roseaux penchant de leur plus belle plume,
Écoutez l’air chanté, dans le soir qui traduit
La douce mélodie étourdit en volume
Après chaque passage un chant de crapaud nuit
Au repos du marais, l’éveil est de coutume.
Puis l’aurore se lève et chacun de dormir,
Reste que le roseau qui tient tant à gémir
Éclairé sous le ciel en sa fleur matinale,
Et la brume s’étire et laisse un peu frémir
La mémoire d’un cœur de sa source affermir,
Le peintre a réfléchi sur son œuvre finale…
Maria-Dolores
L'enfant et le chien...Peinture de Carl Reichert (1836 / 1819)
L’enfant et le chien
Peinture de Carl Reichert (1836 / 1819)
La main frôle la bête et pose à l’encolure
La tête sur sa robe est un fort beau présent
Sa paix olympienne offre aux rais sa parure
La douceur enfantine est ce calme imposant.
La fillette sait bien tout le cœur de son chien,
Et d’une passion toute autant dévorante,
Qu’elle voue à l’ami, puis d’un tout petit rien,
Caressant sous sa main la bonté conquérante.
La chaleur du tableau retrouve enfin sa place,
Et ce rêve aujourd’hui chante encor la saison
Il s’inscrit dans le fond à son âme se glace
Car transit d’un amour en chemin d’oraison.
Quand au peintre vaillant son pinceau lui murmure
D’apposer sur la toile un sourire enfantin
Sachant que l’animal plus humain lui susurre
Que le monde à ses pieds en ce jour reste vain.
Maria-Dolores