POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Danse magnifique

On écoute toujours cette ancienne musique

Dévoilant tout l’amour qui vient bercer mon cœur,

D’une flamme, il charmait l’eau pour toute liqueur

Que révèle l’essence en nature féerique.

Il est temps d’oublier l’ombre d’une rancœur.

Le silence parfume une âme mirifique

Apportant dans l’émoi cet instant de bonheur.

Je ne réfléchis plus, je signe avec honneur

D’une fringale envie en danse magnifique.

Maria-Dolores

L’androgyne

La lune blonde a vu la frêle Mélusine,

Qui vient charmer l’étoile aux abords de la nuit,

Embrasant d’un espoir ce monde dès minuit

Que respire une fée à l’ardeur si divine.

Puis ne cesse de luire au regard de l’ennui.

Une ivresse s’affiche en ce lieu d’origine

Où la muse enfin libre illumine et réduit,

La rosée au matin qui découvre et séduit

L’invisible parfum révélant l’androgyne.

Maria-Dolores

La poésie

Je me dis que la vie est parfois si jolie

Lorsque rêve le temps et faiblit le soleil

Révélant dans la nuit un bel astre vermeil

J’aimerais ressentir l’attrait de la folie.

Imagine l’amour s’élever dans l’éveil,

La lune a dévoilé l’art de la fantaisie

Ah ! Poète ta plume écrit dans le sommeil,

Quelques rimes et vers que d’un songe pareil,

Chacun sait le plaisir qu’offre la poésie.

Maria-Dolores

Torture sous la caresse

Entendez-vous ami, la plainte en ma tristesse ?

Elle a rempli le vide au secret de mon cœur

Blessé dans ce silence, il sait ce grand bonheur,

Que vient charmer le vent au reflet d’une ivresse.

Je joins dans ma prière un soupir de douceur

Prêchant la liberté de vivre avec tendresse,

Dans tes bras mon amour, je goûte la liqueur

Que j’avais posé là sans voir cette rancœur,

Quand la torture en moi s’étend sous ta caresse.

Maria-Dolores

Un signe plus profond

Écoute Cupidon, mon cœur qui se morfond,

Car l’amour de ma vie en ce monde s’effrite

Comme un instant morose où s’indigne tout rite

Quand tout est balayé tel dans un grand typhon.

Je garde souveraine une voie émérite,

Qui me conduit la nuit vers sa toile de fond

J’ai hâte, de savoir, si l’existence écrite

Veillera sur mon fils or la chose mérite

Dans une bienveillance un signe plus profond.

Maria-Dolores