Le sirvente forme fixe.
Rose d'hiver...Forme le Sirvente...
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Rose d’hiver…
Je rêve sous la lune un espoir qui me tente
Chaque pas dans la nuit m’inspire un joli chant
La rose que je choie en couleur étonnante
En son rouge éclatant que susurre d’autant
L’épine de sa tige écorche bien ma paume.
Car il faut à l’Eden attendre encor un somme
Hélas ! C’est maintenant un hiver chuchotant…
Il tient sous la corolle et de saison morose,
Le piaf à tire d’aile écoute le soleil
Réchauffant la misère au sort dont on l’arrose,
Sommes nous tant charmés à ce libre réveil ?
Car suivre le chemin distrait une madone,
Troublant dans ce décor la rose en cette icône
C’est un cri réjouit glissant dans mon sommeil.
Et chacun me rassure en ce rosier en fleur
Ce souffle sidéral confie au bel Éole
L’adresse de mes doigts me prie en cet honneur
De cueillir la rosée un silence me frôle,
J’aimerais tout offrir à l’ombre d’un recueil
M’enivrant chaque soir à l’encens pour écueil
Le parfum de rosace embaumant l’acropole…
C’est au cours de la nuit que s’étend son orgueil
Aux pétales bien doux s’offrent un monopole
La liqueur qui rougeoie en éphémère accueil
Touche le paradis d’un conte en faribole.
Maria-Dolores
Toujours amoureuse...Forme le Sirvente...
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Toujours amoureuse
J’aimerais tant goûter le doux suc de tes lèvres
Espérant m’épancher sur ton cœur déserté
Pour y nourrir la flamme aux murs de tes soirs ivres
Où je m’allongerais le soir avec fierté
De mes vœux je me sens toujours bien amoureuse
À cueillir les senteurs sur ta voix vigoureuse
Et je n’oublierais pas ta nature fiévreuse
L’aura de tes désirs au chant de liberté.
Je poserais sur toi comme une belle étoile,
La nuit serait pour moi le jour où mon regard
Pris d’un regret je sais car mon cœur se dévoile,
Je veillerais tout près par le plus grand hasard
Si souvent j’ai glané la couleur que l’on charme
Quand le feu vient couver son nimbe me désarme
Dans le creux de ma joue abonde cette larme
Où chacun de ses mots préserve tout égard.
Puis je laisse à la joie un goût de fruit suave
Ne plus jamais penser ce qu’est mon devenir
Que reflète l’hiver d’un galet que l’on grave
C’est avec toi seul, dont je veux me souvenir
Les clichés ont tracé le chemin de ma vie
Avec toi c’est Byzance en mon âme assouvie
J’ai la chance d’aimer ce penchant qu’on envie
En retour d’être aimé pour le reste avenir…
Car pour chaque existence un espoir le convie
Du dessein tout dressé révèle un devenir
Qu’il ne faut estimer du désir retenir
Toute essence est prodige et son temps sa survie…
Maria-Dolores
Mère es-tu ?...Forme le sirvente...
Mère…Es-tu ?
Comme elle a pour offrande un très joli bouquet
Au mystère d’Éole elle est douce et sereine,
Pour ne citer son nom elle plante une graine
Et partage la nuit dans son nid bien coquet
Le récit d’un penchant dont elle espère en rêve
Le souffle d’un regard dans l’attente si brève,
Faudra-t-il sans tourment libérer tous les mots ?
Ignorant cette vie au détour du silence
Elle tremble le soir quand survit l’insolence
Pressentant la douleur au mutisme des maux
Sous la lune d’hiver lui sourit un archange
Lui promettant la joie en cet unique échange.
Priez-vous tous, sa gloire à ce troublant destin ?
Dont le fils bien venu fut lancé pour pâture
Aujourd’hui chacun fête en l’instant l’aventure
Qui la mènera loin sans nier son instinct
Femme es-tu l’espérance en ce moment intime ?
Car il nous faut garder pour elle toute estime.
C’est la mère veillant jusqu’au petit matin,
Car elle offre l’amour et pour chaque victime
La prions tous en cœur d’une foi légitime…
Maria-Dolores