La Balladine.
O ciel, forme la balladine.
O ciel,
O ciel louant l’indifférence
Tout s’éteint d’instinct, l’apparence.
Lors Ra ne puise une lueur
Et sur l’aurore étend ses larmes
Le ciel pleure et nul n’a plus d’armes
Je me souviens d’un temps rieur.
O ciel louant l’indifférence,
Je me préserve sur l’instance,
Un trait de muse, la primeur,
Sur la page que j’interroge
Aux sons vibrants d’un seul éloge,
Je me souviens d’un temps rieur.
O ciel louant l’indifférence
En pluie illusoire assurance,
A couvrir l’heure sur son cœur
Je ne suivrais plus tout l’étrange
Que gagne la dame en louange
Je me souviens d’un temps rieur.
O ciel louant l’indifférence,
Au crépuscule en l’espérance,
Le gris sillonne un vers rimeur
Comme l’encens dans une église
Soufflant le froid, telle banquise,
Je me souviens d’un temps rieur.
Maria-Dolores
Muse égérie ....Forme la Balladine...
Muse égérie
Elle est cette égérie au parfum d’une rose
Ô ! muse intemporelle, écoute aussi la prose
Poétique et charmante où l’heure un peu morose
Dévaste encor ton cœur et confond un sumo
Qui retient ton amour au désir d’un poète
Et partage l’écho puis sans plus de défaite
Il ignore les vers ceux que rêve sa quête,
Pressentant le désordre au bout de chaque mot ;
Elle est cette égérie au parfum d’une rose
Qui dispense le soir quelques chants dont elle ose
Graver dans ton sourire au labeur qu’on arrose
Jamais on n’aurait cru voir pencher ton plumeau
Sur la page tracée en l’écume aigrelette
Où s’étend le bonheur quand s’adonne en courbette
L’amour et l’amitié dans un cœur qui s’inquiète
Pressentant le désordre au bout de chaque mot.
Elle est cette égérie au parfum d’une rose
Tourne autour d’une vie en pardon se compose
De fragrance en silence en remord, ne s’expose
D’une pâle couleur qui se vante en mémo
Ne faut-il à la pierre enchanter sa requête ?
Où se conte l’espoir un rire de nymphette,
Il vaut mieux conquérir l’espoir d’une piécette
Pressentant le désordre au bout de chaque mot.
Elle est cette égérie au parfum d’une rose
Où se noie un éclair d’une mer d’overdose,
Se couche sur la rive une âme qui suppose
Dans l’esprit ce délire où s’inscrit son chromo
Et chacun se méfie, Éros prend la recette,
Nul ne sait que l’oubli, donne à ce faux prophète
Le secret du savoir qui s’insurge en sornette
Pressentant le désordre au bout de chaque mot.
Maria-Dolores
Illustre Renoir ...Forme la Balladine...
image sur le net
Illustre Renoir
Elle offre un grain de sable à la mer bien huilée,
Le soleil de ses rais éclaire l’horizon
Que partage l’aurore avec une oraison,
Elle chante l’espoir vers une ombre esseulée
Qu’illumine parfois dans son silence noir
La lune dérobée à l’illustre Renoir ;
Elle offre un grain de sable à la mer bien huilée,
Dans un murmure éclot une rose candeur
En légère fragrance effleurant le bonheur,
Elle aimera le chant de son âme étoilée,
D’un sourire animé se tient dans son nichoir
La lune dérobée à l’illustre Renoir ;
Elle offre un grain de sable à la mer bien huilée
Car un peintre inspiré sous l’effet du printemps,
Qui concède une toile où veille tout le temps
Cet éclat d’une enfant sous plume ciselée,
Le chemin tout tracé que chacun ne peut voir
La lune dérobée à l’illustre Renoir ;
Elle offre un grain de sable à la mer bien huilée
Où chantonne une muse à l’esprit matinal
Quand le ciel se dégage d’un instant hivernal
Apparaît l’émergence en la vie égalée,
Sous la voûte un rimeur vient et fauche le soir
La lune dérobée à l’illustre Renoir.
Maria-Dolores
Muse ruse inspire...forme la balladine.
Image de Damien Barboni
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Muse ruse inspire;
Le cygne dansant
Sur le lac, un remous balançant
Et l’instant m’abuse,
Car miroite un blanc ballet sur l’eau
Fragrance en ce flot
Sur l’inspiration d’une muse,
Éclairant l’esprit
Où chacun revient un temps surprit,
Lors une onde ruse
En ce laiteux rêve éblouissant,
Comme un feu puissant
Sur l’inspiration d’une muse…
Elle puise aux mots,
Brûlant sous l’enfer de tous ses maux
Les traits que l’on use
Emplissent la vie une couleur
Ô ! Seule blancheur
Sur l’inspiration d’une muse
Que laisse courir,
Les vers sur une rime chérir,
La plume diffuse
Le ru qui du plus profond entend
À l’esprit optant
Sur l’inspiration d’une muse.
Maria-Dolores
Nue dans l'écume...Forme la balladine.
Image de Damien Barboni
sur Facebook
Nue dans l’écume.
La nue enveloppe l’éther
Le ciel sous une ombre d’enfer
À son souffle je m’accoutume
Me plonge encor dans une brume
Qui s’étend à tout l’univers
Et s’évanouit dans l’écume
La nue enveloppe l’éther
Un pleur goutte du vide amer
Le recueille en feu sous ma plume
Pour un monde qui se résume
Nous parsème ces quelques vers,
Et s’évanouit dans l’écume
La nue enveloppe l’éther
Sous un éclair battant le fer
Tel Héphaïstos sur l’enclume.
Nul ne l’élève au son, l’assume
Qu’il couvre un songe pour revers
Et s’évanouit dans l’écume
La nue enveloppe l’éther
Enfin de son rire se perd
L’angoisse au fond, qu’elle présume
S’endort de sa seule amertume
Tel fantôme a son pan l’avers
Et s’évanouit dans l’écume.
Maria-Dolores