POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Cœur de fierté.

Chaque nuit, elle rêve au vent de liberté

D’une sérénité

Que son âme déploie éblouissant la vie

Ce souvenir fidèle en cet art souhaité

Brise son anxiété.

Elle aime découvrir le chemin de l’envie,

Où viennent tous les soirs un sursaut de survie

Souffle une poésie.

Pense-t-elle au bonheur à partager l’été,

Un bouquet de lilas en toute fantaisie ?

Soupir de frénésie,

Quand son cœur lui soumet l’émouvante fierté.

Maria-Dolores

Plume de fée

Elle aimerait dès l’aube écouter le silence

Éole dans un souffle élève l’excellence

Que brise l’infini d’un monde d’opulence.

L’aède au firmament

Compose une rivière aux traits d’un diamant,

Érato lui susurre un brin de dénouement

Quand la lune l’éclaire en son embrasement.

Éclos dans la brisure

Dans le jardin des fleurs se dévoile à l’usure

Or, le mont de vénus régale en démesure

Aphrodite louant l’ondine à sa gravure.

Puis j’imagine un temps.

Dans le noir si profond renaît chaque printemps,

L’amour qui le transporte aux renoms des titans

Et Zeus dans sa demeure avive nos instants.

En délivrant sa plume,

Sous Nyx, elle soulève une robe de brume

Traçant sur le vélin les vers de son écume

Les mots que l’on décline à ce titre posthume.

Au bout de l’horizon,

Menant vers la folie elle attend l’oraison

L’hyménée absolu, captive la saison

Il est plus hasardeux quand souffre la raison.

Imagine le soir dans les bras de Morphée

Un songe délicat que perçoit une fée.

Maria-Dolores

Claire, sous l’azur de l’été…

À l’aube du silence, elle est cette bonté.

Quand ses yeux ont brillé sous l’azur de l’été,

D’un vent de liberté.

Tous les maux sont aussi le défi d’une vie,

Or, comme un diamant, elle a sa qualité.

Elle, pure, elle sait, ce rayon de beauté

En bonne volonté.

Quand son âme s’envole au bout de son envie.

Elle rêve d’un monde en toute poésie

Délivrant du désir sa belle fantaisie

Claire a de l’énergie.

À l’aube du silence, elle est cette bonté,

Épousant le destin au gré d’une magie

Et la nuit qui la tient dans un air de survie,

D’où s’émeut l’effigie

Quand ses yeux ont brillé sous l’azur de l’été.

Maria-Dolores

Énergie d’amour.

Il est ce grand soleil qu’illumine ma vie

Et mon cœur le dessine aux portes de l’envie

Comme une poésie.

J’ai gardé seul pour lui l’esprit de mon amour

Qu’il berce tendrement en toute fantaisie

Mon aimé, sois pour moi le temps de ma folie

Ce champ de courtoisie

Qui gardera souvent tout l’espoir d’un retour.

Parfois, il décrivait sur ma lèvre un contour

Tous les mots, dévoilés, partageant le détour

Que grisait chaque jour.

Puis le temps a passé, mais je sais la magie,

Ce halo de lumière enivrant tout autour

Sa belle âme endormie, aux songes du glamour

Vient m’offrir un séjour,

En son aura baignée au feu d’une énergie.

Maria-Dolores

Fleur de liberté

Elle a les mots pour dire en sa triste rancœur,

Que dévoile son cœur.

Lorsqu’elle pense à lui, l’avenir reste sombre.

Elle cache l’amour dans l’amère liqueur

Puis déverse un doux pleur.

Or, la nuit imagine oublier telle une ombre

Et caresse l’espoir du secret qui l’encombre,

Son âme le dénombre

Mais afflue une vague, un grain de vérité

Cultivant son jardin qui charme la pénombre

À la couleur de l’ambre

Qu’elle a su me conter à fleur de liberté.

Maria-Dolores