sonnet caudé.
Une ronde ...Forme le sonnet Caudé...Création photofiltre
Une ronde
C’est un bon moment tendre où s’invite dès l’aube
Un esprit égayé sur mon cœur chaleureux
Vois tu donc mon aimé la beauté que dérobe
Ce ciel bleu de l’automne au soleil doucereux ?
J’aimerais retrouver cet éclat sur ton âme
Et toucher en silence un parfum de jasmin
Quand l’aurore éblouit la fraîcheur d’une femme
Que dévoile la lune en chaque lendemain.
C’est septembre aujourd’hui de brume matinale
Se ressource sans bruit la flore cantonale
On ressent sous la nue un regret par ce temps.
Quand le soir vient panser une grande froidure
Chacun sait le mystère à charmer pour longtemps
À l’été la fragrance en longue procédure.
Tous, on veut la douceur
Que le printemps dépose à la saison nouvelle
Dès que l’hiver s’enfuit pour l’autre caravelle.
Et de libre-penseur
On respire l’instant où se niche le monde
Pour songer que la vie est une belle ronde.
Maria-Dolores
La peine des âmes....Forme le sonnet Caudé...Création photofiltre
La peine des âmes.
Or septembre a promis la fraîcheur de l’automne
Mais voici que l’été pérenne son chemin
La chaleur nous convie à la nuit monotone
Nous prônons sa venue en chaque lendemain.
Dans le Sud nous prions une averse bretonne
Rien à faire, le temps assoiffe tout gamin
Et la rose meurtrie au soleil déboutonne
Sa corolle d’éclat couleur rouge carmin.
Il est temps de changer pour la saison nouvelle
D’admirer maintenant l’ère qui renouvelle
Le monde qui renaît au doux chant des oiseaux.
Ils s’en vont désormais vers l’hiver des tropiques
Nul ne tient à choyer les instants estivaux
Ils poursuivent leur route en ces îles typiques.
L’océan désarmant
D’un orage déchaîne en ses vagues houleuses.
La terre se révolte ô ! larmes populeuses.
L’univers rudement
Nous, rappelle ces pleurs qui blessent tant nos âmes
Taisons nous en ce jour sur la peine des femmes !
Maria-Dolores
Soixante ans...Forme le sonnet Caudé ...Création photofiltre
Soixante ans
Comme il fait beau dimanche et le doux soleil brille
L’azur si bleu colore un monde et mes yeux noirs.
Puis cherche bien l’écho sur ces grands monts trottoirs
Qui dans la nuit révèle un rêve où mon cœur vrille.
Bien souvent je désire un espoir qui scintille
Observe le silence en mes vers de comptoirs
Quand vit la poésie et ces vibrants savoirs
Touchant cette douce âme à l’astre comme aiguille.
Je dépose les mots sur ton être charmeur
Quand clame d’un aveu cette ivresse rumeur
Je connais cette peur et je verse une larme
Lorsque ton œil observe un bonheur chatoyant
Que transmet un esprit d’un amour bien vaillant
Je ne sais pas tant l’heure et moment qui me charme.
Laisse courir le temps
L’âge ne compte plus même si, mon visage
Laisse voir les sillons ne montrant qu’un mirage.
Regarder nos instants
Comme si dans l’oubli tu ressens le silence
Que parcourt mon émoi d’un parfum d’excellence
Mais je fais soixante ans
Ce jour, dix neuf septembre or je sens, cette année
Est passée égale à ce siècle où je suis née.
Maria-Dolores
Agonie...Forme le sonnet Caudé ...Image Pinterest
Agonie
Il avait décidé de prendre la tangente
Ne plus se retourner sur le fil du destin
Il restait là perdu dans la vie aberrante
Cherchant cette aventure au songe d’un matin.
Le sort avait jeté l’espoir dans ce silence
Du chemin rafraîchit le vide sidéral
Il savait que ce jour viendrait sans excellence
Chacun fuyant la peine ô souffle vespéral !
Chaque nuit il sentait l’invisible chimère
Captivé par la peur de suivre ce parcours
Personne ne retient l’instant bien éphémère.
Observe son tombeau toi l’ami de toujours
Qui dans la main tenait le souffle d’une mère
Ne semant plus jamais la détresse des jours.
Puis la lune ensorcelle
L’hiver qui nous afflige un effroi dans le cœur,
Lorsqu’une larme gèle en sa grande douleur.
La mort est l’étincelle
Nous offrant son canot sans aucune rancœur
Puisque dans l’agonie on connaît son labeur.
Maria-Dolores
Conte la nouvelle...Forme le sonnet caudé ...Image Pinterest
Conte la nouvelle
Écoute l’éphémère à la nuit caressante
Le sort en est jeté vers le ciel étoilé
Éclairant sous la lune une brume naissante
Des flocons se posant dans ce monde égalé.
C’est la froide saison, le soleil est bien pâle,
Démuni de chaleur, il faut bien se couvrir
Et ce diamant pur offre une joie opale
Laissant dans le jardin une odeur y mourir.
Sur une onde océane une écume s’exprime
Au poète annonçant le chemin d’une rime
Si fidèle que soit le charme d’Érato.
Lorsqu’il donne l’espoir sur la route attentive
On ne reconnaît plus dans ce trouble ghetto
Et chacun imagine une foi créative.
Le destin florissant
Anime la chimère en fragrance rebelle
Sous l’ivresse de Nyx se ferme une prunelle.
Cet émoi coruscant
Vient enivrer mon cœur dont l’élan se révèle
Quand la douceur des mots raconte la nouvelle.
Maria-Dolores