Dizain à prélude et refrain ...Forme crée par Naïm dit Luthoriental 2019
L'hiver se métamorphose...Forme le Dizain double à prélude et refrain...Variante
Image de Damien Barboni
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L’hiver se métamorphose
Voici qu’un beau matin on observe une rose,
Mais la belle saison dans l’ivresse repose.
On paresse, on s’endort sous l’effet du printemps
Dans sa douce chaleur le soleil fait peau neuve
On aimerait nager dans la mer tout le temps.
L’encre de l’océan où ma plume s’abreuve
Dépeint sur le vélin quelques vers anomaux
Que partage ma muse au fil de la journée,
Le poète en son cœur vient dévoiler les maux.
J’aimerais tant offrir en ma voix détournée
L’oraison au bonheur, qui d'un pas se transpose,
Car l’hiver semble faire une métamorphose,
Et ce jardin en fleurs dévoile ces instants
Sous la rosée en pleur qui nous charme pour preuve
On verse une douceur à tous ces habitants…
Le parfum de la vie est la course d’un fleuve,
Où s’invitent parfois des refrains lacrymaux.
On atteint l’infini dans la voilure innée
En fragrance soufflée aux rosiers hiémaux,
Le printemps laisse là son âme irraisonnée.
Maria-Dolores
J'aimerais...Forme le Dizain à prélude et refrain créé par Naïm dit Luthoriental...Création personnelle sur Photofiltre Studio.
J’aimerais
J’aimerais sous la lune oublier le silence
Qui défile un matin au creux de l’excellence,
Dès l’aube l’on ressent la chaleur du soleil
Qui caresse les cœurs sous l’émoi d’une rose
Et répand son parfum dans un jardin vermeil.
L’horizon illumine un regard qui se pose,
Mais peut-on espérer un délicat printemps ?
Quand il pointe son nez au plaisir d’une ivresse
Et qu’il penche son âme où s’invite le temps,
J’aimerais sous sa main retrouver la caresse.
Maria-Dolores
Vague rumeur...Forme Dizain à prélude et refrain par Naïm dit Luthoriental sur Poésis.
Vague rumeur…
Au soleil dès l’aurore un doux rêveur s’allonge
Dans un grand champ de fleurs où se dépeint un songe.
Sous la brume légère Il n’est plus de ce monde
Le poète tremblant suit sa plume d’un vers
Et sa muse s’éveille au retour de sa ronde
Mais nul ne vient ternir le cœur de l’univers.
Son amour dévoilant le regard d’une femme
Fort éprise d’un rêve au charme d’un rimeur
Qui d’un tracer dépose un poème qu’il clame.
On écoute le vent d’une vague rumeur.
Maria-Dolores