POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Senteurs radieuses ....Forme le chant royal ...Création photofiltre

Senteurs radieuses

 

 

 

Senteurs radieuses

 

Quand le monde concède en l’instant se résume,

Je me souviens de toi  mon ami si souvent

Qui depuis tous ces ans me tenaient d’une plume

Jamais je n’ai pensé te savoir émouvant

Ailleurs que sur le site où je reste en rêvant

Or, pèse sur mon cœur ce chemin qui me stresse

Dans l’infini, s’envole une voix qui m’oppresse

Et s’efforce cent fois pour venir me garder

Quand l’émoi me transporte en rimes merveilleuses

Attendant qu’une note advienne à  bavarder

Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.

 

Je n’ai pas oublié ce nom sous une brume

Est-il vain de penser au jour dorénavant ?

Dans le temps indécis qui pose et s’accoutume 

J’ai laissé mon crayon me guider dans le vent

Pour crier mon amour au souffle du levant

Et je sens l’avenir émouvoir dans l’ivresse

Où l’élan de mon cœur vient poser son adresse

Au courant d’un désir qui revient sans tarder

Sur le vélin se peint, les roses fabuleuses

Que l’on cueille au jardin pour enfin sauvegarder

Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.

 

Il me tarde pourtant de lire par coutume

La forme d’un sonnet dont viellait le savant

Des doux mots gentillets oubliant l’amertume

Aux parfums de tes pas. Je te crois observant.

J’aimerais te sentir en l’heure, si vivant.

Mais tu pouvais choisir de quitter la détresse

Que ravivait ton âme en la sombre paresse

Il  suffisait pourtant de nous voir parader

Révélant la primeur de chansons orgueilleuses

Quelques strophes pouvant à la fin déborder

Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.

 

Tout repart chaque nuit la chimère rallume

Mon penser de folie en songe captivant

Pour dépeindre l’effroi dans un monde parfume

L’invisible secret que chérit le fervent

Qu’un calame dépose à l’aède suivant.

Écrivant tous les mots la sage poétesse

Nous charme sous la lune en sa main qui caresse.

Dès que le crépuscule a pu vagabonder

Dans l’éther révélant les étoiles rieuses

Le silence berçant a voulu quémander

Par le plus grand hasard des senteurs radieuses

 

Le soupir du matin soulève l’amertume

Quand mes yeux sont ouverts à l’aube, percevant

Le soleil sous la nue accroche le bitume

Or la pluie a rempli le fond de l’océan.

Je te parle mon maître afin que le néant

Te bouleverse les sens au chagrin qui progresse

Lentement dans mon être oubliant l’allégresse

Me faut-il à mon tour maintenant succéder ?

Je détiens sous ma main tes fiches curieuses

Qui livrent le chemin sans détour pour border

Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.

 

Ton jardin est superbe il s’étend pour plaider,

Les membres sur le site ont bien su s’entraider

Érato sait bâtir les pages glorieuses

Et parfois tes rosiers paraissent s’évader

Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.

 

Maria-Dolores



07/09/2022
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