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Senteurs radieuses
Quand le monde concède en l’instant se résume,
Je me souviens de toi mon ami si souvent
Qui depuis tous ces ans me tenaient d’une plume
Jamais je n’ai pensé te savoir émouvant
Ailleurs que sur le site où je reste en rêvant
Or, pèse sur mon cœur ce chemin qui me stresse
Dans l’infini, s’envole une voix qui m’oppresse
Et s’efforce cent fois pour venir me garder
Quand l’émoi me transporte en rimes merveilleuses
Attendant qu’une note advienne à bavarder
Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.
Je n’ai pas oublié ce nom sous une brume
Est-il vain de penser au jour dorénavant ?
Dans le temps indécis qui pose et s’accoutume
J’ai laissé mon crayon me guider dans le vent
Pour crier mon amour au souffle du levant
Et je sens l’avenir émouvoir dans l’ivresse
Où l’élan de mon cœur vient poser son adresse
Au courant d’un désir qui revient sans tarder
Sur le vélin se peint, les roses fabuleuses
Que l’on cueille au jardin pour enfin sauvegarder
Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.
Il me tarde pourtant de lire par coutume
La forme d’un sonnet dont viellait le savant
Des doux mots gentillets oubliant l’amertume
Aux parfums de tes pas. Je te crois observant.
J’aimerais te sentir en l’heure, si vivant.
Mais tu pouvais choisir de quitter la détresse
Que ravivait ton âme en la sombre paresse
Il suffisait pourtant de nous voir parader
Révélant la primeur de chansons orgueilleuses
Quelques strophes pouvant à la fin déborder
Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.
Tout repart chaque nuit la chimère rallume
Mon penser de folie en songe captivant
Pour dépeindre l’effroi dans un monde parfume
L’invisible secret que chérit le fervent
Qu’un calame dépose à l’aède suivant.
Écrivant tous les mots la sage poétesse
Nous charme sous la lune en sa main qui caresse.
Dès que le crépuscule a pu vagabonder
Dans l’éther révélant les étoiles rieuses
Le silence berçant a voulu quémander
Par le plus grand hasard des senteurs radieuses
Le soupir du matin soulève l’amertume
Quand mes yeux sont ouverts à l’aube, percevant
Le soleil sous la nue accroche le bitume
Or la pluie a rempli le fond de l’océan.
Je te parle mon maître afin que le néant
Te bouleverse les sens au chagrin qui progresse
Lentement dans mon être oubliant l’allégresse
Me faut-il à mon tour maintenant succéder ?
Je détiens sous ma main tes fiches curieuses
Qui livrent le chemin sans détour pour border
Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.
Ton jardin est superbe il s’étend pour plaider,
Les membres sur le site ont bien su s’entraider
Érato sait bâtir les pages glorieuses
Et parfois tes rosiers paraissent s’évader
Par le plus grand hasard des senteurs radieuses.
Maria-Dolores
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