POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

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Elle a

 

 

Elle a

 

Elle a le verbe aisé scandant sa vérité

La vie est un cadeau frôlant l’exquis rivage

La mer, enfin, retrouve un goût de liberté

Que charme le silence aux abords d’un visage

J’admire une aube vive au rythme un peu sauvage

Lorsqu’entre chien et loup, je le sens si nerveux

D’une lune en pénombre attisant tous les feux

Dès lors à mon réveil, je reste un peu rebelle

Où règne dans mes vers le souhait d’un poupon

C’est un beau chant royal, au soir qui se révèle

Dans une poésie au sucré d’un bonbon.

 

Sur son pas, vient nouer une sincérité

Dont l’espoir peut renaître ô délirant présage !

Bravant tous les « on dit » dans la tranquillité

Taisons tous les secrets restant sans un message

Or, rythme dans mon cœur le toc sur un sillage

Érato nous suggère un chemin amoureux

Le poète a couvert un état langoureux

Libérant la parole en sa voix immortelle.

L’essence d’une fleur parsemée en bouton

Recouvre le jardin de sa tendre dentelle.

Et son puissant parfum s’ouvre tel du coton.

 

Elle connaît l’instant d’une inégalité

Où luit dans sa mémoire un regard d’enfant sage

L’éclat d’une lueur sombre en l’impunité

Elle pose un bijou dans l’écrin d’un corsage

Refusant d’admirer l’offrande en étalage

Tout, comme un fil de lin ornera, ses cheveux,

Chacun sent le désir d’un émoi chaleureux

Elle chante souvent les mots en ritournelle

Égayant une joie au pouvoir en ce don ?

Mais chacun pense encor à sa gloire si belle

Que son rire ravit l’invisible rebond.

 

 

Car elle a pour secret toute la majesté

Que soulignent ses yeux en réel métissage

Comme on fuit simplement une fidélité

Dans le soir, clame donc le rite de passage

Son amant a brisé pour soustraire à l’usage

Tous les os de son corps, et les coups malheureux

Ont laissé sur sa peau le signe douloureux.

C’est à cause de lui qu’elle est tant si cruelle

Contre l’humain si brute en fuyant ce démon

Refoulant pour toujours « parole habituelle »

Il le sait sûrement, du joug elle répond.

 

Moi, j’avais tant connu le prince de l’été

En la moiteur du ciel idéal paysage

J’ai caressé le monde au soleil invité

Les jours sont revenus, veillant sur le village.

Elle a tout oublié fuyant l’enfantillage

Aux songes répétés d’un souffle rigoureux

Que peut-elle espérer, d’un homme coléreux ?

On vient de l’enterrer au bout d’une ruelle,

Sans plus de fioriture en ce caveau du fond.

Il ne blessera plus de sa verve mortelle.

Les passants repentis d’un mal qui les confond.

 

Bien vaine que devient la peine est rituelle

De sorte que sa vie est plus que virtuelle

Personne ne lui fait un procès de renom

Comprenant aujourd’hui sa mort résiduelle

À décharge pour elle autour d’un vil dragon.

 

Maria-Dolores

 



07/03/2024
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