Colère apaisée (forme le carillon)
Colère apaisée.
J’ai mis cette colère à m’emporter,
Faut-il que je m’enfuie et que j’en pleure ?
Ce n’est que vérité dans la demeure !
La souffrance vient demain l’alerter.
L’amour s’est perdu dans un grand silence
Il ne m’a pas laissé seul le porter
D’un œil il sait toute mon espérance,
Sous son reflet je vais me transporter.
Le monde est le seuil de tout cet espoir,
Qui se soulève au cœur sans ingérence,
Méprisant l’instant, comme une aberrance,
Qui se tient seul du haut de son perchoir.
J’ai profité de toute une richesse
Ne laissant pour aucune prophétesse
La place échue en ce gentil galant.
La belle ignore son insouciance,
Dont l’esprit s’envole vers l’alliance
Au doigter épris d’un air nonchalant.
Admirant la jeunesse, oh belle joie !
Et retrouvant la place en charmante oie,
Du regard apaisé d’un bras ballant.
Maria-Dolores
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