POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Toujours il pleut forme le carillon.

 

 

 

 

Toujours il pleut

 

Encore il pleut c’est noir, comme cela m’épuise.

Je serais bien au chaud, mais il me faut partir

Déjà j’entends le gong,  simplement  compatir ;

Égalant la fureur  qu’une pluie électrise.

 

Le soleil mon rayon, au sud est bien constant,

J’attends sa douce flamme et je le vocalise,

Me choyer de son rai c’est vraiment exaltant,

L’attente en sa chaleur s’envolant sous la bise.

 

Quand bien même à ce jour ce n’est pas le printemps,

Je l’envie amoureuse en cette heure indécise,

Faudra-t-il que j’espère  à la pluie imprécise ?

C’est en vain que Dieu Râ reviendra dans son temps.

 

Il  n’est point d’accalmie au dehors la tempête

Le vent claque et  frissonne  en ce ciel qui rouspète,

C’est l’astre qu’il nous faut pour finir ce destin !

 

Bien loin de ma pensée en ce monde éclectique

Je voyage en l’espoir d’un rêve climatique,

Un séjour  idéal  d’un océan lointain.

 

J’ai la tête à l’envers à penser que je parte

Autrement du final il fait bon que j’écarte

L’air grognon du moment préservant mon instinct.

 

Maria-Dolores



09/03/2013
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