Toujours il pleut forme le carillon.
Toujours il pleut
Encore il pleut c’est noir, comme cela m’épuise.
Je serais bien au chaud, mais il me faut partir
Déjà j’entends le gong, simplement compatir ;
Égalant la fureur qu’une pluie électrise.
Le soleil mon rayon, au sud est bien constant,
J’attends sa douce flamme et je le vocalise,
Me choyer de son rai c’est vraiment exaltant,
L’attente en sa chaleur s’envolant sous la bise.
Quand bien même à ce jour ce n’est pas le printemps,
Je l’envie amoureuse en cette heure indécise,
Faudra-t-il que j’espère à la pluie imprécise ?
C’est en vain que Dieu Râ reviendra dans son temps.
Il n’est point d’accalmie au dehors la tempête
Le vent claque et frissonne en ce ciel qui rouspète,
C’est l’astre qu’il nous faut pour finir ce destin !
Bien loin de ma pensée en ce monde éclectique
Je voyage en l’espoir d’un rêve climatique,
Un séjour idéal d’un océan lointain.
J’ai la tête à l’envers à penser que je parte
Autrement du final il fait bon que j’écarte
L’air grognon du moment préservant mon instinct.
Maria-Dolores
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