Un virelai...Enfin.
Un virelai …Enfin
Un virelai tout mignonnet,
D’un coup battant bien la mesure
Qu’il ne faut pas en démesure
Copier sans nulle césure
Et le peindre comme un Monet
D’un regard un ciel rayonné.
Enfin je viens comme un murmure
Soufflant le vers qui chantonné
Louant son nom l’abandonné
Et le peindre comme un Monet
La rime folle et se rassure
La plume, comme une blessure.
Un chant se fait tout menuet
Qui ne retient tel son augure
Sur une stèle vient, le susurre
Un virelai tout mignonnet,
Sur un regard fuyant le guet
Qui ne saurait l’aimer d’un jet
Il se veut gai nulle gageure,
Au temps rêver d’un nid douillet
Il se veut beau d’un seul billet.
Et le peindre comme un Monet
« Fichtre » se rendant et n’injure
La verve claire, une eau saumure…
Savourant l’écrit aiguisé
D’un rêveur soignant la fêlure
Quand l’absence ne peut l’exclure.
Dans son cœur renaît le respect
Seul art d’un monde circonspect
Un virelai tout mignonnet.
Maria-Dolores
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