Un appel...Forme stances...poème classique à plusieurs plumes...Poésiens et Apéciens...Et réponse de notre ami Flormed...
Un appel
Depuis que le hasard sur mon chemin t’a mis
Tu m’as, Flormed, reçu parmi tes bons amis.
Tu me manques ! L’absence a longuement duré.
Ton éloignement, Cher, m’a beaucoup effaré
Ô, Grand maître, reviens ! A Derdour
Et le divin orchestre attend son maestro
Pour jouer en concert un si beau crescendo
Le noir Piano piaffe étendant vaines touches
Et le triste refrain meurt sur nos froides bouches
Ô grand maître, reviens ! Luthoriental
Reviens, nid paternel nous couver de tendresse
Sans Toi pleurent sonnet zajel virelai, laisse
Prends ton si charmant Luth et comme Abdelwahab
Frôle un air enivrant Princesse et son Nabab -
Ô grand maître, reviens! Luthoriental
Les Apéciens du site ont tous gardé l’espoir,
Que tu surgisses là pour éclairer ce noir
Dans l’ombre de la nuit où chacun de nous guette
Ton message ou tes mots qui nous mettraient en fête
Ô, grand maître, reviens ! Maria Dolorès
J’ai tenté maintes fois de t’écrire l'ami
Mais les mots sont restés sans aucune réponse
Et depuis quelques mois du silence soumit
À ton étrange absence on espère une annonce
Ô, grand maître, reviens ! Maria-Dolores
J’ai beau chercher partout sur la toile un indice
Dissipant le brouillard qui cause préjudice
Au site et aux amis de notre professeur
Éminent Mohammed. Plus d’un appel du cœur
Ô, Grand maître, reviens ! A Derdour
Ont été lancés sur UGM, sur le Palmier rêveur,
Cependant pas d’écho. Pas un seul bienfaiteur
Pourtant Flormed est bien poète extraordinaire.
Tout comme eux, du Maroc, Zeid est originaire !
Ô Grand maître reviens ! A Derdour
Tous ses appels touchants sont aussi douloureux
Alors ils m'interpellent, Qu'il est dur ce silence,
J'aimerais vous connaître en vos vers savoureux
Qui charment les auteurs clamant votre excellence
Béatrice.
Notre cher maître et ami nous à répondu
Me voilà revenu !
Votre appel est venu, défiant monts et mers,
Chatouiller mon esgourde à l'oreiller collée.
Ô braves chevaliers ! vous que, de sa colée,
Calliope a bénis, séchez mes pleurs amers !
Me voilà revenu !
L'air frais de notre îlot où se mire la lune
Qui vous sourit vaut mieux qu'un suave élixir
Servi par une main d'ange pour dénoircir
Le front ridé d'un saint, ses mots seule fortune.
Me voilà revenu !
Mon bourriquet boiteux ne peut à vos pégases
Se mesurer. J'ai toujours su que boire à l'eau
D'Hippocrène est un don que l'illustre Boileau
Dut cultiver. Mu par son art, je fuis mes cases.
Me voilà revenu !
Là, parmi vous, je vis d'agréables instants.
Rossignols et serins ainsi que geais et merles
Au doux concert, font miroiter les belles perles
De rosée au lever. -Volupté des tristans-
Me voilà revenu !
Je vois ouverts les bras, rayonnantes les mines.
Ô bonheur! l'amitié, ce diamant que rien
Ne souille, brille ici. Ce monde lunarien
Que j'aime, me soustrait de mes sombres chaumines.
Me voilà revenu !
Poésis, mon amour, oui! tant que je respire
Je te reste loyal. La lyre des amis,
Me nourrit de son vin. Chers bardes, c'est promis!
Point je ne quitterai votre honorable empire
Me voilà revenu !
22-08-19
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