Sur le poème de Flormed "A ma muse."
À ma muse
Vers le ciel de tes yeux, chaque soir, prend le vol
Mon âme que la nuit vient couver sous sa robe
Trouée ; ô toi, ma fée au chant de rossignol
Eveillant en mon cœur de rimeur cet art probe !
Quatrain des vers de Mohamed Zeïd dit Flormed
En chacun de ses mots elle reste amoureuse,
Et déchaine parfois un doux verbe espagnol
Au miroir des senteurs, me plonge sérieuse
Vers le ciel de tes yeux, chaque soir, prend le vol.
Enfin seule elle attache à mon unique cœur
Le désir de ma plume éclairée en ce globe
La sagesse éblouit s’éternise en douceur
Mon âme que la nuit vient couver sous sa robe.
Et tu n’écoutes plus à l’heure bien heureuse
Tard le soir sur ma page aiguisant mon envol,
Cherchant du désespoir mon inquiète chômeuse,
Trouée ; ô toi, ma fée au chant de rossignol.
J’ai soigné mon récit pour qu’il soit mis au clair
Sans le sel parsemé déterrant ce microbe.
J’ai choisi le crayon me testant d’un éclair
Eveillant en mon cœur de rimeur cet art probe !
Maria-Dolores
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