Peine sombre...sonnet en quinzain...
Peine sombre
J’écoute à la fraîcheur de la nuit
Ce ton sourd au bord du précipice,
Chacun fuit la douleur qui tapisse
Elle râle au soir ce n’est qu’un bruit.
Voyant enfin ce ru qui s’ensuit,
Je n’ai d’autre source en édifice
N’octroyant jamais de bénéfice
C’est tapi dans l’ombre qu’il séduit
Jouant de sa faux elle l’emporte
L’âme isolée au pas de sa porte
Vers ce lit sombre d’où vient le noir.
À la souffrance il reste une larme
Que la ferveur d’un cœur ne désarme
Dans un chemin qui la laisse choir.
L’exilé du froid s’endort le soir…
Maria-Dolores
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