Ô ! Colombes ...Forme la Baladine..
Ô ! Colombes …
Un amour renaît chaque soir à la brune,
Les cygnes la nuit ondoyant sous la lune,
Ont-ils permuté ?
La colombe émeut mon âme,
Veillant ce feu qui l’enflamme
Fébrile est l’été.
Un amour renaît chaque soir à la brune,
La muse en l’éther offre une ombre commune
Au ciel peu tenté,
De son tombeau qui la blâme
Ne l’empêchant d’aucun drame,
Fébrile est l’été.
Un amour renaît chaque soir à la brune,
Deux colombes d’or volent sur la lagune
Au ciel enchanté,
Ô ! Fée émeut sur les gammes
Que crient d’un seul cœur les femmes
Fébrile est l’été
Un amour renaît chaque soir à la brune,
Les cygnes d’argent ondoient sur ma fortune,
Au destin hanté ;
L’enfer offensant l’infâme,
Veillant le foyer qui clame :
« Fébrile est l’été ! »
Maria-Dolores
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