POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Ô cher Ange… !

Chacun se tait d’un air tout tristounet. Ce temps

Il n’est bon pour personne à mettre sous la pluie.

L’hiver est encor loin, l’automne offre à la vie

Une ondée en ce monde où vont tous ces instants ?

Tous ces grands dictateurs n’auront plus de printemps.

Suivant chaque saison, jamais je n'apprécie,

La page d’une histoire or, si peu refleurie.

À bien y regarder, ce sont tous des tyrans.

Du plus haut du cosmos survivent des chimères,

Nous le savons très bien ils restent éphémères

Ô ! vide sidéral l’espoir sera sournois

Et ne vous trompez pas car nul ne verra l’ange

Il viendra soulager le soupçon en louange

Que tous aient supposé d’ourler un cher minois.

Maria-Dolores