Misère... sonnet sur deux rimes
Misère
Que fauche à bout de bras cette grande misère
Du monde ; et savez-vous que dire et par quel chant ?
S’il fallait pour emblème un sabre fort tranchant,
La fin d’une chanson pour une vie austère.
Il nous faudrait rêver d’un esprit attachant,
Que noue une maitresse au ton contestataire.
Nul ne sait le combat d’un songe délétère,
Tout en chacun fait fi d’un plaisir alléchant.
Quand un reflet ondule, ô, belle messagère,
Qui tient à vous troubler, un signe vous penchant,
Chère muse, jouez d’une flûte légère,
La musique en soirée a ce pas trébuchant,
Vient « Éole » bercer l’intrigue passagère
Au silence étendu dans ce monde au couchant…
Maria-Dolores
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