POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

les gens maudits ...

Or, dans notre univers au bout le paradis

Illumine les cieux d’une aura merveilleuse.

Des ris, entendez vous sous l’onde soleilleuse

C’est un chant invisible aux soirs approfondis.

Quand dicte à l’avenir, des contes érudits.

Nourrissez-vous enfants, d’une grande parole.

Révélant le mystère à l’âme si frivole.

Qui vêt tel un corsage aux parfums d’organdis.

Tu gardes dans ton cœur, une vague océane,

Couvrant dans la noirceur un cri de liberté

Sous la lune éphémère, il dit en vérité

La névrose étoilée aigrit l’opiomane

Lovant à l’aube claire un pli de cellophane

Nul ne connaît l’ouvrage au pont d’égalité

Que réprime le mage ô sombre sainteté

Savez-vous la musique en très bon mélomane ?

Et dans le temps passé des songes engourdis

Où toute humanité s'éteint l'air diaphane

Dans l’horizon, déjà, je peux voir le tzigane.

Il est un monde à part où vont les gens maudits ?

Maria-Dolores