La tête vide...Forme le Rouet...
La tête vide.
J’ai la tête bien vide et les doigts coléreux.
Comme un chant oublié, mes heures se réduisent
À conter dans ces vers quelque peu savoureux
Sur cette page blanche où les âmes s’épuisent.
Comme un chant oublié, mes heures se réduisent.
J’ai la tête bien vide et les doigts coléreux.
Mon amour de la plume a guéri bien des larmes ;
Et pourtant, ce matin, mon chagrin est douleur :
J’ai perdu mon amie et mon cœur n’a plus d’armes
Pour aller la trouver, lui dire mon malheur...
Et pourtant, ce matin, mon chagrin est douleur.
Mon amour de la plume a guéri bien des larmes.
Ô muse, de ta main que ne puis-je compter ?
Des tracas journaliers, oublier la tourmente
Et mon pleur, du chemin, je ne peux l’adopter,
À le taire aujourd’hui de cette ivresse aimante.
Des tracas journaliers, oublier la tourmente !
Ô muse, de ta main, que ne puis-je compter ?
Maria-Dolores
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