La fin
La fin
Est –il un temps ? S’annonce au fil suivant l’instant
La peur s’installe alors elle se dévisage
Près de la fin de vie elle est beaucoup moins sage,
L’inattendu remplit le vide autour constant.
Défie ainsi l’espoir d’un visiteur aimant,
Sait-on jamais avant ? L’âme si peu l’anime,
Pleur dans le corridor, seule amie unanime,
A cette blouse blanche un réconfort vraiment.
Aucun recoin n’existe en cette fin ultime
Dès qu’il se tient vivant, nul ne le sous estime
Que saurons-nous jamais ? À tenir une main !
Fixons-nous une fin ? Nous la posons en victime,
De tous ces vilains maux, blessant tout son intime,
Car je ne verrai plus la mort sans lendemain…
Maria-Dolores
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