L'avarice ...De forme classique...
L’avarice
L’avarice nous nomme un bien triste despote,
Où l’avaricieux ne se reconnait pas,
Qu’il est laid ce païen à prêcher sur sa faute
Et Molière en a fait d’un portrait son repas.
Lorsqu’on dit qu’il vaut mieux quémander à la porte
D’un plaignard que plutôt à celle d’un vantard,
Il lui reste l’instinct bien qu’il fuie et de sorte
Les clochards, les enfants, tous les gens sans costard.
C’est l’histoire insensée où se perd l’existence
Nul ne veut se trouver dans la peau d’un borné,
Et pourtant chacun tient à prier l’espérance
Pour qu'une main tendue anime un cœur orné,
Puis quand les autres sont plus riches, plus avides
Au détriment des uns que l’on traite de gueux,
Il en faut du labeur pour sortir des grands vides
Celui, qui vit pour l’or, a du sang bien fongueux.
Or c’est un moindre mal de blâmer un avare
De rire de ses tocs agrippant d’un doigté
Le plus petit des sous qu’il remet dans sa jarre.
Sauf caricatural au défi convoité…
Maria-Dolores
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