Fais fi d'un signe !
Et le monde a cédé sous l’emprise,
Brisant les plus fous de leur salut,
Je ne sais ce qu’il fait d’une brise
Éole étant ce maître absolu.
Soufflant encor dans la même brume,
Le visage traîne un air pâlot ;
Et je prends la feuille sous ma plume
La laissant, tracer comme un halo.
Sous son effet je deviens petite,
Ma muse n’écoutant que le jour.
Quant à se taire suivant la suite ;
Je ne fuirais pas d’un bref séjour
Me faudra t-il titiller le cygne ?
Ainsi je fais fi de tout ce signe.
Retour aux articles de la catégorie Le Sonnet irrégulier -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 119 autres membres