POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Égérie...

Le poète a toujours rêvé d’un bel amour

Il pose tous les mots sur une page blanche

Et parfois, l’insolite interpelle le jour

Mais ses maux décalant un ego la revanche,

Le crépuscule intime éveille le parfum

D’une fleur irréelle où chute le silence

Elle dort, Aphrodite en son être défunt.

Il garde en souvenir, la plus douce fragrance.

Où vont donc ces élans que libère son cœur ?

Il ne songe jamais sous l’onde une rancœur

Le secret sous l’éther respire une euphorie

Le rêveur oublieux fuit l’ivresse du temps

Gardons-nous de juger l’innommable tuerie

L’espérance d’une âme aspire au doux printemps

Et cent fois, l’on perçoit l’indicible égérie !

Maria-Dolores