POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Dénonciation

J’ai croisé par hasard son beau regard de braise

Dans la sombre prairie où  j’écoute les  bruits

Des oiseaux très gourmands dévorant tous les fruits

Je devine son ombre et dans toute hypothèse ;

Quand sous la frondaison j’imagine avec aise

L’incessante harmonie aux abords du pertuis

Fait sortir l’animal tel au fond d’un grand puits

Mais tenant à s’enfuir sous l’effet d’une ascèse.

Tristement je dénonce les invisibles maux

Que l’on fait sciemment à tous les animaux

Ces avares humains ignorant leurs royaumes.

La nature est un clan que même les sorciers

Ne peuvent qu’observer tous ces corps asphyxiés

D’une pollution que déversent les hommes.

Maria-Dolores