POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

De rien !

Avais-je déposé quelques mots ancestraux
Un visage serein qu’éclairaient les vitraux
Personne ne pouvait écourter le murmure

Avais-je tant donné que d’un rien fut beaucoup

N’avais-je pas tenu l’oraison qui susurre
Le majestueux vol de ces joyeux oiseaux
Qui parcouraient le rêve à la mer de ces eaux
Je n’ai pas toujours su qu’elle était cette usure

Ai-je jamais donné qui du cœur est beaucoup

N’offrirai-je pas plus pour réveiller surtout
Une onde bien légère en parcourant ton âme
D'autres moments heureux qui sonneraient du coup
Nos plaisirs ; La mesure à nos cœurs nul verrou
Car je demeurerai dans tes yeux cette femme.

Maria-Dolores