Comme un jour sans pain (forme l'ïambe)
Comme un jour sans pain.
La journée est fichue « il pleut », point d’accalmie
La fleur fanée en mon repos
L’été se fait frisson comme une épidémie,
Ici le temps est sans propos.
Écrirai-je l’instant ? Ne peignant qu’une voûte,
Où l’astre perdu se morfond
Seul faudrait-il qu’il règne ? Un silence s’ajoute
A l’approche d’un jour sans fond.
Ma muse ignore l’âme où l’esprit se torture,
Traçant quelques traits paresseux
Je ne vois que mes doigts tapotant l’encolure
Du clavier noir, un rien osseux,
Tout m’épuise en ces faits, je garde le sourire
Quand j’aurai rejoint au final
Le point de non-retour vers l’avant, le moins pire
J’afficherai mon arsenal
Déploierai surement une chaleur humaine,
Je finirai bien tard ce soir
Sous dame lune claire allant vers mon domaine,
Je m’endormirai sans boudoir.
Maria-Dolores
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