POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

Charme.

Elle épouse, le soir, la douceur de la lune
Défiant le soleil qui s’éteint lentement,
Le gentil troubadour lui chante sa fortune
Nul ne peut éblouir l’onde du firmament
Du désir qu’elle charme.

Dans l’ombre vient s’ouvrir la fleur insouciante
Accrochée au jardin aux abords d’un rosier,
S’il lui faut la toucher dans son âme plaisante
Soutenant l’Éternel au cœur d’un cerisier,
Une icône la charme.

Quand Érato soumet quelques mots dans un souffle
Le poète s’éveille animant tout l’amour
Déposant dans le vent la source qui camoufle 
Dans l’esprit où s’envole un éclat tout autour.
Admirant sous le charme.

Tel enfant on caresse un espoir dans le rêve
Murmurant de plaisir au reflet du miroir,
Qui renvoie au destin la source d’une grève.
Le remous d’océan ravive chaque soir,
Rétablissant le charme.

Mais voici qu’elle oublie en chemin le silence
Elle enflamme l’espoir à perdre la raison
Nul ne tient à noircir l’avenir qui s’élance
À prier l’univers tourné vers l’horizon,
Chacun sait tout le charme.

Maria-Dolores